samedi 11 avril 2009

le manège de la vie...



...

Voilà, je pense qu'en fait, tous le monde est mal dans sa peau. Non?
Prenez n'importe qui autour de vous, et demandez lui...

Il faut un certain courage pour pouvoir regarder en face et analyser ses déboires, insuccès, troubles, tracas. Ensuite, s'approcher au plus près de ses aspirations intérieures profondes, ne pas perdre de vue sa voie. Cette voie n'est pas forcément un sillon tout tracé. Bien au contraire, il faut parfois transgresser, détruire, renoncer pour ensuite entrer à nouveau dans du créatif, du passionnant, du renouveau.
Construire son moi, lui laisser la place de s'épanouir... mais sans tomber dans un nombrilisme égoïste et prétentieux.

Voilà, après avoir écouté "la forza del destino" de Verdi et notamment le duo magnifique de l'acte III avec Pavaroti, je vais me boire un bon café, manger un p'tit chocolat, (praliné au lait, mon préféré)et m'installer devant un film.
Un peu de calme, parfois, ça fait du bien.

Joyeuses Pâques!

9 commentaires:

Tizel a dit…

Pas toujours facile en effet de regarder la vie en face. De faire le bilan... Car la vie n'est pas toujours comme on aimerait qu'elle soit, le destin nous mène vers des chemins que nous n'avions pas envisagés...

Mais c'est la vie, et parfois, elle nous réserve de bonnes surprises.

Tizel

Corto a dit…

Pour moi, un sillon tout tracé ça évoque des automates... C'est bien rassurant pour ceux qui y croient, et beaucoup y croient.

Alors pourquoi tout le monde est-il mal dans sa peau, comme tu le dis, Astrale ?

Parce que le seul sillon qui existe c'est celui que nous avons déjà tracé. Devant nous il n'y a rien que l'éventail des possibles. D'où l'angoisse bien normale.

Amitié Astrale

Corto a dit…

Ah j'oubliais : pour le remède souverain à l'angoisse existentielle, je te rejoins entièrement sur le ptit chocolat praliné au lait !

:-)

MUTTI a dit…

"Voilà, après avoir écouté "la forza del destino" de Verdi et notamment le duo magnifique de l'acte III avec Pavaroti, je vais me boire un bon café, manger un p'tit chocolat, (praliné au lait, mon préféré)et m'installer devant un film."...

Voici à coup sûr, un moi fort bien construit qui se livre tranquillement à entendre, voir et goûter ce qui se pose devant lui, là dans l'instant... et s'il ne se pose pas d'autres ou trop de questionnements inutiles... le bonheur est là... où si ce n'est lui vraiment, il lui ressemble fort!

Bien à toi Astrale...

Astrale a dit…

Je vous remercie bien de vos commentaires.
Tizel, oui il faut regarder en face et oui, la vie réserve de belles surprises...heureusement.Celui qui comme toi fait ce constat a l'espoir de ne pas passer à côté des bonheurs même simples qui permettent de supporter le reste.
Corto, l'éventail des possibles, cela ne devrait pas être angoissant, au contraire passionnant...je crois plutôt que ce qui terrifie, c'est le vide...
Adorables propos Mutti...je t'offre un praliné?

Corto a dit…

Et pour moi ? Pas de praliné ?

Ouin.

:-(

L. a dit…

Toi ? J'ai bien des pralines sur mesure, mais je doute que tu les digères... Ha ha ! ; )

Mais t'en reprendras bien pas vrai !

L. a dit…

Suis-je mal dans ma peau ? Voilà que ce billet m'amène à me poser encore plus de question que d'habitude, tiens...

Je dirais non, à la grande surprise générale !

Je suis mal dans la peau du monde, et c'est très différent (d'ailleurs, lui aussi est mal, de m'avoir dans la sienne). Je vois l'évential des possibles dont parle Corto, et je n'arrive pas à renoncer à l'idée folle de sortir du sillon que je suis à contre-coeur, poussé de toutes parts par des mains réelles et virtuelles... C'est donc un vrai supplice de Tentale, mais aussi, heureusement, une lueur d'espoir. Je me dis qu'un jour, j'essaierai assez fort, assez droit, assez juste, et je m'extirperai de cette voie sans issues, sans sens et sans raison.

Sans doute devrais-je apprendre à transiger et à renoncer, oui, j'en suis bien conscient, il me manque ça (entre autre) pour être un véritable "adulte", mais je campe fièrement sur mes positions parce que... Hé ben parce que la vie est trop courte, pardi !

Par conséquent, ni Verdi, ni le praliné ne suffisent à m'apaiser ou me réconforter...
(mais j'admets qu'en ce moment, Pushing daisies y parvient joliment, comme quoi, il m'arrive de rendre - temporairement - les armes aussi).

Ce qui fait peur, aussi, dans l'éventail de possible, je pense, c'est la possibilité, justement, que la voie tracée par l'humanité ne soit pas "la" bonne voie, voire ne soit pas "une" bonne voie... Dès lors, s'en écarter est un quitte ou double aussi risqué, mais aussi tentateur qu'il en à l'air. Alors pour ne plus être déchiré par cette idée tétanisante, l'homme cherche à faire comme s'il n'existait aucun choix, comme si ce chemin était rationnel, raisonnable, idéal et unique.

Ha ha. Le fol !

Astrale a dit…

L., il faut savoir transgresser, faire le pas de côté... mais il est peut-être nécessaire d'avoir une ligne de conduite, un projet, un but...je ne doute pas que tu en aies un (voire plusieurs) alors tout espoir est permis!