lundi 24 mars 2008

ALTERITE...




rose, autrement...

ce que je veux dire par "altérité" est que, bien que nous ne puissions jamais nous débarrasser du prisme au travers duquel nous regardons, prisme constitué de notre histoire... familiale, culturelle, de nos valeurs inculquées, il est remarquable de voir que les œuvres qui ont marqué les temps, sont le plus souvent les œuvres qui se sont écartées des conventions établies, qui ont collés à la sensibilité profonde de leur auteur, même si dans certaines périodes, les mêmes qui s'écartaient d'un certain académisme, sentaient la nécessité de se regrouper, reconnaissant de leur alter ego, la même volonté de briser avec les lieux communs, les conventions. Et pour s'exprimer, il n'avaient pas peur d'être "jugés" comme différents. La peur de l'altérité n'était plus dominante, au contraire, l'altérité était comme le terreau de leur créativité.
L'Autre est différent, il ne correspond souvent pas à la grille de références que chacun de nous se crée au fil du temps; cette grille évolue, enfin devrait évoluer, pour que chacun puisse "cheminer" sans craindre de "l'étranger", un danger sourd et effrayant. Sans vouloir polémiquer, on remarquera que le système scolaire a du mal à faire évoluer ses pratiques, l'enfant n'étant plus celui d'il y a 10 ans. Et je dis 10 ans comme ça...c'est peut être plus récent. Cela concorde avec l'apparition de l'internet certainement. les jeunes d'aujourd'hui peuvent converser, apprendre des autres, s'enrichir intellectuellement bien plus avec cet outil, s'il est bien utilisé, maitrisé, que nous auparavant où la seule possibilité de s'ouvrir à la connaissance était livresque. Je ne rejette pas le livre, mais je ne peux que me questionner quand la plupart des enseignants font comme si toute cette révolution culturelle n'existait pas. je ne jette la pierre à personne, mais il est temps de réfléchir à cela entre autre. Et je lis dans altérité, la singularité de chacun....comme cela est loin de ce que l'on peut voir dans notre société où chacun doit se conformer à des normes établies, qu'elles soient vestimentaires, idéologiques, alimentaires, esthétiques...

Et pour finir sur une réplique des "Inconnus" qui m'amuse toujours autant:(avec l'accent Afrwicain)
"il faut cultiver le droit à la différence, et pas à l'indifférence"

Bien à vous.

jeudi 20 mars 2008

blog: art?

Par l'art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n'est pas le même que le nôtre et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu'il peut y avoir dans la lune. Grâce à l'art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous le voyons se multiplier et autant qu'il y a d'artistes originaux, autant nous avons de mondes à notre disposition, plus différents les uns des autres que ceux qui roulent dans l'infini, et bien des siècles après qu'est éteint le foyer dont il émanait, qu'il s'appelât Rembrandt ou Ver Meer, nous envoient encore leur rayon spécial.

Proust, Le Temps Retrouvé.

L'individu ou la masse, le vrai visage ou le masque, l'originalité ou le stéréotype, la sincérité ou le faux-semblant...finalement j'en arrive à la conclusion que chaque blog est une "petite" oeuvre d'art, car authentique. Chacun se découvre à soi, un peu à l'autre...rien de mieux dans ce monde de clichés où l'essentiel réside dans la voiture dernier cri, le canon esthétique dans le profil adulé de tel ou tel mannequin, le paraitre au profit de l'Etre.
Un blog est périssable, mais les liens que l'on tisse au travers, le sont-ils tout autant? L'avenir le dira.

mercredi 19 mars 2008

le moi haïssable?

Que si le moi est haïssable, aimer son prochain comme soi même devient une atroce ironie. Valéry

Voilà une phrase récurrente sur quelque forum de philosophie...

En quoi le moi est-il haïssable? Est-ce bien nécessaire d'en passer par des phases de dénigrement de soi-même? Comme le dit si bien Valéry, l'on deviendrait alors haineux envers les autres. Mais en corolaire, s'aimer soi-même de façon démesurée, avec un ego sur-dimentionné, est-ce que cela ne va pas vers l'extinction de l'autre, vers l'oubli de l'autre, et ne risque-t-on pas alors, de passer à côté de la lumière du bijou intérieur de tout un chacun?
Il faut trouver la voie, comme le dit le fameux Tchang, dans Tintin!!
Bonne journée à toutes et tous...

samedi 8 mars 2008

schubert émotion

free music


j'aime la beauté de ce morceau...essayez!(adagio du quintete en C majeur D956)
jusqu'au bout!

vendredi 7 mars 2008

transgression...


Pompéi, Plâtre...Vésuve...

Tant que l'homme sera mortel, il ne sera jamais décontracté.
[ Woody Allen ]

Se décontracter...bien besoin au moment où l'on place l'argent, la vitesse, la productivité au premier plan. La course en avant, sans se préoccuper de ce qui est le fondement même du bonheur, rien n'est plus angoissant. La mort est occultée, la souffrance niée, la compassion reléguée au rang des bons sentiments ridicules, le partage vécu comme une spoliation... il est temps de réagir à ces injonctions culturelles qui nous sont insidieusement inculquées.
Il est une révolution à venir, une transgression qui saura, je l'espère, mettre fin aux inepties de la télé-réalité, des croyances gurutesques (pour ne pas dire grotesques parfois), soyons libres, et pour cela, résistons à notre esprit grégaire, réfléchissons, essayons de comprendre ce qui se passe...oui, même si ce n'est pas évident.
La connaissance contre les pré-jugés, la bonté comme noble sentiment, l'amour de la beauté comme quelque chose de simple et d'essentiel...

dimanche 2 mars 2008

le serpent vert



mon dernier en date! je l'ai montré à quelques personnes maintenant...comme les réactions n'ont pas été "monstrueuses", j'ose!!

mon questionnaire(revu et corrigé de Pivot)

1/Votre adjectif préféré.
2/Le juron que vous aimez le moins.
3/Quelle objet aimez vous le plus.
4/Quelle couleur aimez vous le moins.
5/Votre compliment préféré.
6/Si vous pouviez choisir de ne pas travailler, le ferriez-vous.
7/Quel célébrité voudriez vous absolument rencontrer.
8/Si l'enfer existe: qu'aimeriez vous que Satan vous dise en arrivant?