dimanche 21 mars 2010

Eden



En voilier sur la mer des Caraïbes...

Il ne s'agit pas de beaucoup lire, mais de bien lire.
[ Aristippe ]

Tout est parti de cette petite phrase à laquelle j'adhère...je ne lis pas vite, donc pas beaucoup. C'est dû à la méthode syllabique...de mon enfance. Aristippe m'a conduite à Spinoza, Platon, Epicure , Aristote: l'hédonisme, la Spinozisme, l'aristotélisme, l'eudémonisme, l'Epicurisme....en voilà bien des notions que nos anciens ont depuis longtemps étudiées...Je vais m'y pencher sérieusement et avec...plaisir.

WIKI:"Aristippe définissait le but et la fin de la vie comme « un mouvement doux accompagné de sensation ». C'est la définition du plaisir et il défend donc un hédonisme. Il n'admet même pas la thèse que le bonheur serait supérieur au plaisir et n'y voit qu'une somme de plaisirs particuliers (ce qui le différencie de la tradition grecque qui défend un eudémonisme).

Ils se différencient de la définition d'Épicure en prenant le plaisir comme un mouvement avec sensation et non pas une ataraxie. Les Cyrénaïques reprochent à l'ataraxie ou l'apathie de ne pas être un plaisir mais une anesthésie et une simple privation de douleur.

La suite bientôt.

1 commentaire:

Corto a dit…

Il y a un moment que j'ai renoncé à me prendre pour un philosophe :-) mais mon point de vue c'est que le Bonheur ça n'existe pas vraiment en tant qu'état qu'on peut atteindre, que ce soit par l'ascèse, la méditation, la jouissance des plaisirs ou autre. Le bonheur c'est en quelque sorte cet état qu'on atteindra jamais quoi qu'on fasse, cet ailleurs dans le temps et dans l'espace. Dès lors, peu importe qu'on accorde ou non de l'importance aux plaisirs, car le bonheur n'est pas dans le présent, mais dans le passé ou dans le futur...Un plaisir cela peut être le bonheur, tout comme une absence de douleur pour qui a souffert, etc.