dimanche 26 septembre 2010

gnose-10.Le vide


.....
J'ai approché le vide. Je sais ce que c'est. Cela ne donne aucun droit, ni pouvoir. La connaissance du vide est un état qui permet de voir autrement. C'est bien tout. Mais cette connaissance permet de progresser vers une état d'équilibre. C'est l'équilibre que nous recherchons. Ne pensons-nous pas avec horreur aux « déséquilibrés »?
Le vide est. Il est en chacun de nous. Il ne nous réjouit pas, aussi le rejetons nous le plus souvent. Mais il est comme un rappel de notre condition, aussi convient-il de l'admettre et puis de ...faire avec.

Ma conviction est qu'il n'y a pas un ou des dieux vengeurs, qui, comme dans certaines mythologies, nous observent et s'apprêtent à nous punir en cas de recherche trop obstinée du bonheur.

Le bonheur est dans la relation, parce qu'elle permet de dépasser ce vide, de l'offrir à l'autre pour qu'il puisse à son tour déposer le sien. La rencontre s'opère, le désir naît et là réside notre humanité.
Epicure a, je crois, été l'un des premiers philosophes à admettre les femmes dans son « jardin » pour l'échange, et la recherche du bonheur. Non pas une recherche de débauche et d'excès de plaisirs. Au contraire, un équilibre dans l'apaisement des sens au travers de plaisirs simples naturels et nécessaires qui permettent d'atteindre une forme d'équilibre, dans le respect du corps.

Le sommeil me gagne...J'ai chanté Aïda depuis 10 heures du matin jusqu'à 17heures. Heureusement, un repas agréable a mis "pause"...Ce n'est pas un ...trop?
j'arrête mes élucubrations mentales que je jette ici comme une poignée de sable fin, à la façon nounours, pom po po pom....sur les petits yeux fatigués qui picotent...il est temps d'aller dormir.

4 commentaires:

Leovi a dit…

No se si al acabar la vida estará la nada o el vacio. El camino de la foto me invita a caminar por esta vida y cuando se acaba se nada si es necesario.

Leovi a dit…

Spectacular, as I would walk there.

Astrale a dit…

A menudo se dice que esta no es la meta que es importante, pero la propia carretera. Me gustaría que llena de historias

Ariaga a dit…

En te lisant je pense au temps qui n'existe pas et à la synchronicité; pendant que tu publiais ce texte qui parle du vide les vers de ma poésie sur le même sujet se formaient en moi comme une évidence ... et pourtant, je m'en excuse, je ne t'avais pas lue. Je t'embrasse.