mercredi 19 septembre 2007

cogito ergo sum...1er épisode

Je pense, donc je suis...(Descartes)
Je réfléchis, donc je suis peut être un miroir...

La force de la vie:

"je ne souhaite pas de gestes de réanimation pour mon bébé, nous affirme cette femme qui est sur le point d'accoucher prématurément. Grossesse pas vraiment souhaitée, conditions de vie difficiles. Estimation de l'age de gestation:24 semaines

Problèmes des limites
Aux yeux de la législation, 22 semaines (4 mois et demi) est une date à partir de laquelle l'accouchement n'est plus considéré comme une fausse couche. Poids moyen à 22 semaines, 450grammes.
Aux yeux des pédiatres réanimateurs, 25 semaines est une date en dessous de laquelle une réanimation sera possible mais où le foetus risque de garder des séquelles graves si l'anoxie dure et ou il devra, en cas de survie surmonter des épreuves physiques aux lentours du 5ième jour.

L'accouchement est imminent. La femme, seule, décide en son âme et conscience, qu'elle refuse tout geste visant à la réanimation de son enfant. Elle signe.

Le bébé, sans prénom, arrive, rapidement, sans difficultés.

Il est déposé là, devant un pédiatre, un anesthésiste, et moi-même.

Il gémit légérement. Respire profondément, avec un peu de difficultés. Il va chercher son souffle très loin, tout seul, en creusant son abdomen, mais de façon de plus en plus régulière. J'enclenche alors le chrono, dans un geste codifié, mécaniquement. C'est comme un compte à rebours qui s'établit.
Il rosit, délicatement, j'évalue alors à 3 minutes ce qui permet de scorer son état.

Il s'accroche. Il montre une détermination à survivre incroyable. Et nous ne pouvons rien faire pour l'aider. Simplement l'accompagner dans ce qui s'apparente à une agonie. Quelqu'un nous demande s'il n'est pas possible d'abréger ce moment, par une injection de potassium dans le cordon. Je dis "non"à l'étudiant. La Loi nous l'interdit. Et notre éthique également.

6 minutes se sont écoulées...des minutes incroyablement longues...

L'enfant continue à se ventiler spontanément, devient de plus en plus rose, il détend ses traits tous fins et harmonieux. Il ne souffre pas, il vit...

8 minutes: ses paramètres sont bons. Le coeur bat de façon régulières, un bon rythme, sa couleur et ses discrets mouvements montrent qu'il a décidé de survivre.

Nous décidons alors d'accompagner cet enfant, par des gestes doux et aidant. Nous l'essuyons délicatement, ajoutons un peu d'oxygène à proximité de son nez, continuons à le réchauffer.

10 minutes, des petits cris s'échappent de sa gorge, il remue de plus en plus. Nous le pesons: 545 grammes. Il est bien formé, son sucre sanguin est bon, le taux d'oxygènation est de 95%.
....

18h: hospitalisé depuis plusieurs heures dans une unité de néonatalogie, Il vit et va bien.
...

Ce que demain nous apprendra sur les suites, nous l'ignorons encore. Nous ne pouvions pas le réanimer, soit, mais nous ne pouvions pas non plus abréger sa vie. La vie a décidé. Il a décidé. Nous avions à être vigilants, à aider cette être avec les moyens du moments, sinon cela devenait "non assistance à personne en danger"!

Nous n'avons pas "le" pouvoir,nous n'en avons aucun d'ailleurs, il ne faut pas et nous devons tirer des leçons de chaque cas qui se présente...

A suivre...

22 commentaires:

paradox a dit…

Marie,
je te donne de ma force de vie pour que tu le lui transmettes : peux-tu faire cela pour moi ?

paradox a dit…

Marie,
je te donne de ma force de vie pour que tu le lui transmettes : peux-tu faire cela pour moi ?

yves deligné a dit…

Très beau récit, Astrale. Je ne savais pas comment naissent les enfants et si j'avais pu voir une venue au monde de ce type en video, un tas de détails m'auraient échappés. J'imagine comment le temps doit être suspendu dans des moment pareils et la nécessité d'un chronomètre pour ne pas perdre ses repères. Il faut être armé d'une patience infinie. Ne pas céder à la panique comme le fait l'étudiant. Etre prêt à faire face à l'Eternité. On lit clairement dans ton récit qu'il y a deux lois : la loi arbitraire, écrite par des hommes au service du pouvoir qui confisque la vie au nom de l'Etat et la Loi, celle de la vie et de la mort, celle de l'homme nu face à son destin, la seule qui mérite qu'on y prête un minimum d'attention. Enseignement par la praxis, très bonne leçon, Astrale !

Astrale a dit…

Paradox, je ne sais pas, mais ce que tu proposes est généreux, même si cela reste virtuel. Entourer cet enfant d'ondes positives...pourquoi pas en effet. Merci!

Mikkado, oui tu l'as bien senti, "être prêt à faire face à l'éternité"... être témoin, acteur, connaître ses limites, apprendre tous les jours, transmettre, aimer.
Mais loin de moi l'idée de "donner des leçons", je veux témoigner et faire connaitre ce qui fait mon quotidien, si cela peut être d'un quelconque intérêt pour mes lecteurs, alors pour moi, c'est un peu une façon d'extérioriser toutes les émotions accumulées! Alors merci à vous. Nous avançons...;-)

yves deligné a dit…

Je sais que tu ne cherches pas à donner de leçon, Astrale, j'aurais du dire "un billet plein d'enseignement". Ce que je voulais surtout dire, c'est que, que tu l'ais souhaité ou non, ce billet est, au moins pour moi, riche de ton expérience et ce n'est pas pour rien que les personnes comme toi portent le titre de Sage Femme. Grâce à toi, je me représente mieux le combat pour le vie d'une petit être jeté dans le monde et j'ai une idée sur tous les voeux que peuvent formuler les bonnes fées pour l'aider à franchir l'orée du bois. C'est en cela que j'ai appris beaucoup de choses, une sorte de révélation sur une étape de la vie, une des premières, que je ne m'étais pas représentée et que ton billet m'a conduit à imaginer. Danke !

Anonyme a dit…

Oui beau récit Marie auquel je n'ai rien à rajouter. Sinon de souhaiter longue vie et santé à l'enfant.

Mais dans le commentaire de mikkado, je ne vois pas ce que cette remarque au sujet d'une "loi arbitraire" au "service du pouvoir qui confisque la vie au nom de l'Etat et la Loi" vient faire ici.
La loi et l'Etat sont ce qui permet d'encadrer les pratiques pour qu'elles ne soient arbitraires justement. Exemple d'arbitraire : la sélection anti-fille pratiquée largement par les familles en Inde ou en Chine.

Astrale a dit…

Mikkado, je l'avais compris ainsi, et je suis contente de voir que mon récit t'a touché...

Merci de ton commentaire Marc. Tu as tout à fait raison de dire que les lois encadrent les pratiques, elles m'ont souvent aidées, dans des cas comme l'IVG où l'émotionnel est grand également. Maintenant, la question soulevée : "doit- on légiférer sur l'euthanasie? "est une question importante et je dois dire que je n'ai pas encore un avis bien clair...

yves deligné a dit…

Il faut lire Faucault et Agamben, Marc et d'ailleurs votre remarque montre bien en quoi la loi est arbitraire puisqu'elle n'est pas identique pour un Fr. comparativement à un Indien ou un Chinois, qui jusqu'à preuve du contraire sont tous des humains, non ?

"Qu'on soit juste, il suffit : le reste est arbitraire" Voltaire. Loi nat. 2.

Le titre du billet d'Astrale est "Cogito ergo sum...", encore quelques kms à pédaler dans le guacamole, Marc ;-)

paradox a dit…

Quoiqu'il fasse, l'humain sera toujours soumis : à la loi de Dieu, à la loi de la nature, à ses propres lois.

Comment définir ce qui est juste ? Selon quelle intuition ? Avoir une idée, fut-elle évanescante ou lointaine ou floue, n'est-ce pas déjà être dans l'arbitraire ? Car même décider de laisser-faire c'est dèjà être dans l'arbitraire, puisqu'il y a descision, volontaire ou non d'ailleurs, cela n'y change rien.

La soumission est la condition sine qua non à toute expression : il faudra beaucoup de chance, de volonté, ou d'espérance, pour que survive ce petit être : matérialisation de concepts qui ne semblent vouloir cependant ne s'intéresser qu'à de l'abstraction.

Nous voilà confronter à l'expression de l'existence même : ces mots ont toute leur signification : l'abstraction devient dure réalité : "cogito ergo sum".

Anonyme a dit…

Au lieu de donner des leçons de géopolitique aussi grotesques mikkado, vous devriez peut-être plutôt nous préciser ce que vous entendez par :

"la loi arbitraire, écrite par des hommes au service du pouvoir qui confisque la vie"

et cela bien entendu dans le contexte du billet d'Astrale.
On peut évidemment être contre l'avortement si c'est de cela dont il s'agit mais en quoi cela serait-il "au service du pouvoir" ?

Merci d'éclairer ma lanterne sans me recommander forcément telle ou telle lecture dont je n'ai que faire.

yves deligné a dit…

Ne ramenez pas tout à la géopolitique Marc, il n'en est aucunement question ici et je n'arrive pas comprendre ce qui vous mène sur ce terrain là. Malheureusement, je ne peux pas lire Foucault, Agamben - c.f. concept de la vie nue, opposition entre zoé et bios - à votre place et je n'ai d'ailleurs aucune envie de le faire, vous êtes assez grand pour ça. Si vous vous foutez de lire telle ou telle chose qui éclairerait votre petite cervelle Marc, moi ça ne me pose aucun problème : admettez votre ignorance et on n'en parlera plus.
Idem pour l'avortement ou l'euthanasie, la loi est bien arbitraire - c'est à dire qu'elle s'applique selon le bon vouloir des princes, qui eux-mêmes disent la tenir de dieu [théocratie] ou du peuple [démocratie]. Mais, ce qui est certain c'est que ce qui est juste ou injuste ne vous appartient pas. Voir les pbs que les toubibs rencontrent justement à cause de lois arbitrairement mises en place par une tripotée de juristes au service de l'Etat tout puissant confisquant leur pouvoir de vie et de mort sur leurs patients. Et ceci s'applique dans tous les domaines. Mais je sais que c'est au grand bonheur de normopathes, tels que vous, que se réalise cette confiscation. Vous êtes bien de ceux qui alimentent "le spectre qui hante la société actuelle : celui d’une critique à laquelle elle n’aurait pas pensé. Dans le but de se protéger contre cette menace, elle ne cesse de sécréter ses propres contestataires et les pousse en avant : objecteurs de substitution, rebelles de remplacement, succédanés de perturbateurs, ersatz de subversifs, séditieux de synthèse, agitateurs honoraires, émeutiers postiches, vociférateurs de rechange, révoltés semi-officiels, provocateurs modérantistes, leveurs de tabous institutionnels, insurgés du juste milieu, fauteurs de troubles gouvernementaux, émancipateurs subventionnés, frondeurs bien tempérés, énergumènes ministériels. C’est avec ces supplétifs que l’époque qui commence a entrepris de mener la guerre contre la liberté.” P. Murray. Mais bon, encore un auteur que votre journal ne mentionne peut-être pas et dont vous n'avez certainement rien à carrer non plus, n'est-ce pas mon cher Marc-le-révolutionaire-vert ?

Ulysse a dit…

Très belle restitution d’une expérience qui pour être d’une grande sobriété est fort émouvante, en effet, Astrale… et qui atteste d’une très courageuse neutralité ! [Je n’ai pas dit indifférence, cela va de soi] mais l’était tu vraiment : neutre ? N’as-tu pas souhaité de toutes tes forces qu’il vive ? Penses tu n’y avoir en rien contribué ? Je me souviens d’avoir attendu bien moins que cela mais tout de même très longuement pour l’un de mes enfants avant qu’il ne crie et reprenne force et je dois dire que j’y ai presque acquis l‘expérience sensible de l’éternité… de leur transformation et surtout de ce rosissement dont tu parles et qui était alors pour moi presque plus important que son souffle. Je me pose enfin une autre question… Sais tu comment a réagit la mère quand elle a su qu’il vivait du fait même de ses propres forces ? Pourrais tu nous le dire ? Lui a tu parlé de ce que tu as toi-même vécu ? Parce que dans l’intérêt de cet enfant cet évènement ne doit pas demeurer insu … quelque soit son devenir par ailleurs.

Ulysse a dit…

"Merci"; preuve est faite que les blogs servent l'intelligence, parfois...

Anonyme a dit…

mikkado, je veux bien admettre mon ignorance quant à la lecture du structuraliste Michel Foucault si c'est de lui dont vous parliez.

Néanmoins, le fait de répondre à une mise en doute de votre argumentation par une attaque personnelle est un procédé certes courant sur Internet mais pitoyable.

Je m'en tiendrai pour ma part à une critique de votre discours. Cela par exemple :

"(...)Mais, ce qui est certain c'est que ce qui est juste ou injuste ne vous appartient pas. Voir les pbs que les toubibs rencontrent justement à cause de lois arbitrairement mises en place par une tripotée de juristes au service de l'Etat tout puissant confisquant leur pouvoir de vie et de mort sur leurs patients."

Ah bon ? Il y a quelque part une tripoté de jusriste au service de l'Etat tout puissant ! Ou ça ?

Et les toubibs ont le pouvoir de vie et de mort sur leurs patients et cela leur est confisqué par l'Etat !
Ah bon ? C'est un peu ridicule non ?

yves deligné a dit…

Marc, pour vous le terme "grotesque" est certainement un argument et en rien une attaque personnelle, c'est bien ça n'est-ce pas ? C'est ce que vous appelez une mise en doute ? Vous vous lancez dans une attaque personnelle ["Au lieu de donner des leçons de géopolitique aussi grotesques mikkado..."] et quand vous recevez la réponse à la hauteur de votre attaque vous prennez le Web à témoin pour pleunicher en essayant de faire passer l'autre pour l'agresseur. Procédé classique dans ce pays peuplé, en effet, de personnes qui n'ont pas le courage d'assumer leurs insultes et qui font vite volte face dès qui'ls sentent que ça va mal tourner. Vous vous plantez en parlant de géopolitique là où il est simplement question de justice. Prenez vous en à vous-même, essayez de vous en sortir par une pirouette, avec humour. Au lieu de choisir de vous enfoncer parce que vous vous sentez vexé.
Foucault le structuraliste ! Le type même d'émoncés qui cherche, d'une part, à se protéger contre l'inconnu par un procédé classificatoire tout à fait digne d'un malade de la norme, de celui qui confond normes sociales et vérité humaine, et surtout d'autre part, à donner l'impression de savoir sans avoir à faire l'effort de lire ne serait-ce qu'un bouquin de l'auteur ainsi étiqueté. Sans compter que je ne rangerais pas Foucault du côté des structuralistes même s'il a pu s'intéresser à ce courant. Vous devez confondre avec Barthes. En tout cas, si de votre côté vous ne faites pas l'effort de comprendre comment se sont fondés les états et ce que l'on nomme le pouvoir régalien, ne comptez tout de même pas sur moi pour vous faire un cours de sociopolitique ou de philosophie politique. Si vous n'avez pas de bibliothèque ou de libraires dans votre quartier, le Web vous donnera qqs pistes avec qqs extraits de livres ou qqs articles qui devraient vous permette de vous en faire une idée. On n'entame pas ce genre de polémique sans un minimum de connaissances, Marc. Voilà, ça c'est ma leçon et si vous aviez un tant soit peu de jugeotte vous auriez pu m'éviter de vous la donner. C'est terrible, parce que vous ne remettriez certainement pas en cause les travaux d'un physicien, mais comme ce qui touche aux sciences humaines vous semble tout à fait accéssible à partir des lieux communs et du bon sens populaire, comme la plupart des bloggers, vous n'hésitez pas à vous engouffrer dans des domaines qui sont pourtant forts complexes, d'où vos erreurs et contre-sens à répétitions. Vous trompez si vous pensez que je cite des auteurs sans les avoir lus, comme de simples arguments d'autorité employés par presque tous les bloggers. Je cherche seulement à vous indiquer des pistes sur un chemin que j'ai qq peu débroussaillé, histoire de vous faciliter la tache. Mais bon, on dirait que c'est inutile car la majorité des gens ont les sciences infuses.

Anonyme a dit…

Mikkado parlons peu mais parlons bien ! Personne ne peut lire tous les livres et chacun choisira donc ce qu'il veut. Je comprends bien que le maquis des opinions soit difficile à débroussailler, qu'on prétende ou non faire de la "science" humaine.

Ce que j'appelle attaque personnelle ce sont les remarques du genre "petite cervelle" et autres choses dont vous voulez me gratifier.

Qualifier un argument de grostesque ne me semble pas du même ordre. Vous parlez de piroutte mais je remarque que dans tous vos développements, vous essayez de botter en touche plutôt que de justifier le point incriminé. Bref, évoquer les grands auteurs ne sert de rien si on n'est pas en mesure de défendre autrement une idée.

Une seule citation pour ma part, Nicolas Boileau : "Avant que d'écrire, apprenez à penser". C'est même tout l'"art poétique" de Boileau que je ne saurais que trop conseiller.

Bon Marie, désolé pour le "pataquès" mais voilà, dans la société du "lavage de cerveau en liberté", il ne me semble pas inutile de demander de la précision en face des affirmations.

yves deligné a dit…

Qualifier un argument de grotesque ne me semble pas du même ordre. Pourtant, de mon point de vue ça me semble être du même ordre. Donc, en me plaçant exactement dans la même logique que la votre, commencez par expliquer en quoi mes arguments sont grotesques, donnez nous une définition de ce que vous entendez par géopolitique, dite nous ce que vient faire la géopolitique dans cette affaire et on sera peut-être alors en mesure de comprendre ce que vous entendez par grotesque, Marc.
Pare que jusqu'à présent je ne lis qu'une suite de récriminations, mais rien de plus. Si vous n'avez pas de dico pour comprendre ce que pouvoir régalien veut dire, faites le savoir on tentera de vous l'expliquer. Donc, commencez par appliquer à vous même les conseils que vous donnez et vous verrez que les choses s'éclairciront. On attend de savoir ce qu'il y a de grotesque à prétendre que l'Etat se fonde sur la confiscation du droit de vie et de mort. Allez-y, Marc, on vous écoute !

Anonyme a dit…

@mikkado : sur la loi et l'état j'avais répondu dès ma première intervention

yves deligné a dit…

@marc : Pchiiitt....

Ulysse a dit…

Vous ne seriez pas finalement un peu hors sujet là ? Quand même ? quand on y songe et compte tenu du post initial d'Astrale ?

Anonyme a dit…

Je viens de réaliser que sheiro = mikkado.
Je viens ici présenter mes excuses pour l'échange avec "mikkado" sur le blog d'Astrale. Je n'étais pas convaincu par l'argumentation mais je reconnais avoir utilisé des mots déplacés. Je présente donc à mikkado / scheiro mes excuses pour cet épisode qui en explique peut-être d'autres. Je vais poster cela aussi sur "Cloudy Days"

Anonyme a dit…

Astrale, c'est un billet très touchant, quel suspense de vivre ainsi les premiers instants d'un être vivant, quelques centaines de grammes.
Vivra, vivra pas, il a choisi.