dimanche 18 mai 2008

Z'HAINE...Z'AMOUR



Ciel d'orage...


Adam et Eve furent punis d'être végétariens. Ils auraient dû manger le serpent.
[ Robert Sabatier ]

Comme par-ci par-là, "on"(façon générique de parler des blogfriends) parle de moi pour dire que ma "zen"-attitude dérange, voir agace fortement, je tiens à dire que je sais aussi me mettre en colère, faire la gueule, dire les quatre vérités, voir même les cinq s'il le faut.
1/ je ne suis pas raisonnable, dans le sens où je n'ai pas peur.
2/l'énergie que vous mettez tous à commenter pour simplement vous bouffer le nez (ou vous encenser, c'est idem) me ronge.
3/ce sont les plus gênés qui s'en vont(aphorisme primaire mais toujours d'actualité)
4/je préfère me tourner vers un ciel serein, j'aime la paix, l'intelligence du coeur
5/....Là où il y a de la Z'Haine, il n'y a pas de plaisir

Oui, je préfère aimer. J'aime aimer, j'aime.POINT!

Les commentaires ne seront pas censurés, allez, un peu de courage, merde!

40 commentaires:

Antony Manuel a dit…

M'enfin Marie reste un peu zen quand-même ! Et tu aurais pu mettre
5bis/ là où il y a de la Z'haine, il y a des dégâts collatéraux.

Antony Manuel a dit…

et puis depuis que Caïn a tué Abel, on connait l'homme. Il ne reste que la femme pour espérer un peu.

Antony Manuel a dit…

tu viens de rajouter la photo : Z'uis impressionné

Astrale a dit…

je vais mettre une chanson aussi...

Antony Manuel a dit…

ça marche pas ?
D'après le titre, on dirait bien la chanson de Balavoine, copieuse :-)

Astrale a dit…

je n'y arrive plus...petite tête, moi...pfou!

deligne a dit…

L'amour te porte dans tes efforts
L'amour de tout délie les secrets
Oh! et face à tous ceux qui te dévorent
Aimer est plus fort que d'etre aimé...

Quand on cherche sur Google qui a pu écrire quelque chose d'aussi puissant que : "Aimer est plus fort que d'être aimé", effectivement, on tombe sur les paroles d'un certain Belavoine . On se dit qu'un type qui chante dans le Deezert et qui porte un nom pareil ne pouvait écrire que des âneries.
Heureusement, le dieu du HTML a fait que le morceau est inaudible lorsqu'on ouvre ton post, Astrale, aussi, dans le silence, sur fond d'orage - très belle image -, on respire.

Je tiens à te faire remarquer que "on" ne parle pas de toi "pour dire que t[m]a "zen"-attitude dérange, voir agace fortement", chère Astrale. Je crois que tu fais fausse route, parce que, selon le point de vue de "on" chacun est libre, ou plutôt devrait être libre, d'adopter l'attitude qui lui convient pour participer, comme il l'entend, au jeu qui se déroule sur la scène sociale où, selon Goffman, le sujet va montrer le visage qu’autrui attend de lui, comme au théâtre l'acteur colle à l’attente du public.
"On" disait donc que si l'on bloggue pour le plaisir de communiquer - j'entends communication au niveau phatique - , ce que, toi-même dit vouloir faire pour rompre ton isolement, "on" dit alors, qu'effectivement, la meilleure attitude, le meilleur comportement, l'ethos communicationnel qui sera le plus adapté dans ce cas, c'est l'attitude cool, détachée, celle qui fait qu'un zen-individu ferme souvent les yeux sur ce qui pourrait fâcher - les aveuglements par délicatesse [Goffman].
Le seul problème c'est que des erreurs de cadrage, c'est-à-dire "des malentendus, peuvent également survenir : le cadrage semble clair, mais il oriente néanmoins les perceptions et comportements des personnes dans un sens qui se révèle par la suite reposer sur des prémisses fausses." Goffman appelle rupture de cadre le moment, souvent pénible, où l'individu zen se rend compte qu'il a perçu la situation de manière erronée : "la culture même de nos croyances s'en trouve subitement bouleversée", dit Goffman.
Je crois qu'"on" voulait surtout dire que la zen attitude est une solution pour éviter les emmerdements, mais que cette "solution" n'est que provisoire surtout si une bande de lustukrus se contentent de dire tout et n'importe quoi - voir, très récemment, "le terrorisme" - pour maintenir le contact c'est dire faire dans la communication phatique, à tout prix. Sauf qu'à un certain moment, il faut quand même passer à la caisse. Avec le langage, c'est comme avec le Net ça semble gratuit à première vue mais en fin de compte ça coûte cher et des fois très cher. D'où la haine des pauvres contre les riches, parce qu'encore plus que dans le monde de la finance - mais, à la réflexion, le monde de la finance c'est avant tout la maîtrise du langage, ordres et contres ordres, achats/ventes - dans le monde des signes, des symboles, la maîtrise du jeu, donc des règles syntagmatiques, est primordiale.

Quant à l'amour, ça me semble être encore autre chose. Quant à l'amour de l'humanité qq chose d'encore plus problématique que l'amour du prochain.

Corto a dit…

Bon. Après la z'haine, le z'amour...

Parce qu'il en faut bien pour tout le monde et pour tous les goûts, pas vrai ?

Moi, j'aime braucoup Balavoine par exemple. Et cette chanson est une de mes préférées.

Oui, je sais, je suis cérébralement et culturellement limité, mais on ne m'a pas encore interdit d'exister pas vrai ?

Corto a dit…

Ceci dit, je ne suis pas hyper zen en ce moment. Le z'amour me perturbe un peu les sens et les neurones.

Du coup j'ai un peu de mal à faire le lien entre z'amour et zen...

:-) (dédicace à Albertine)

L. a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

De même, Astrale, que zen n’est pas “amour” (ou alors, l’amour, en ce sens, c’est si peu de chose, un amour d’hommes fatigués et ont peur d’être seuls, ont besoin de “chaleur protectrice” au prix de toutes les complaisances — certains appellent même cela “tolérance” — : je ne souhaite à personne d’être aimé ainsi et ne veux surtout pas être aimée comme ça), “non-zen” ne signifie évidemment pas haine. Et il n'était alors question ni de haine, ni d'amour...

Ensuite, sur la “zen-attitude”, j’ai dit effectivement qu’il n’y avait pas de quoi être zen, cependant, comme le dit ici Scheiro en début de commentaire, “on” n’est pas agacé(e) par ta manière de considérer le blogging, ta quête du zen (ou autre), tu vis bien comme tu l’entends. Mais puisque tu es si libérale, tolère au moins que tout le monde ne mette pas, comme toi, toutes choses sur le même plan et qu’ils puissent tenir qu’il y a des choses sérieuses par-delà la sacro-sainte “communication” dont “on” (pas le même con) nous rabâche les oreilles.

J’ai (laissons tomber le “on”, je ne veux embarquer personne dans ce qui suit) tenu à dire, il est vrai, que ces protestations de “soyons tous amis tout cela n’a aucune importance, connaissons-nous l’un l’autre, etc.” m’irritaient en l’occurrence beaucoup et qu’elles étaient parfaitement déplacées à ce moment, je dirais même plus, ça m’agresse : c’est complètement infantilisant, c’est balayer d’un geste tout ce qu’il y a de sérieux dans certaines choses, c’est ramener à des querelles de gosses ce qui ne l’étaient évidemment pas. Car, en effet, je tiens qu’il y a du sérieux, qu’il y a des choses importantes, que lorsqu’on parle on n’engage pas que soi, que le discours, c’est sérieux, qu’il peut s’y jouer des choses graves et que discuter n’a évidemment de sens qu’il s’y a des enjeux que chacun doit aussi sentir. Le discours, selon moi, ne vise pas qu’au bien-être, au partage au sens de réconfort ou choses de ce genre (même si bien sûr, il peut aussi en être le lieu et c’est très bien ainsi).

Sinon (et je n’ai rien contre) on peut bien bavarder, mais il ne faut pas tout mettre sur le même plan. Donc, ce qui m’a énervée en effet est que tes propos et tes appels à « ne nous querellons pas pour si peu » ramenaient tout au simple bavardage, à des guéguerres ou à des agitations sans enjeux. D’une certaine manière, et là est le comble, ça ramenait tout à la bouillie, mouvement précis que je désignais dans les commentaires précédents. Alors, bien entendu, tu blogues comme tu l’entends, mais ce qui m’a agacée — et ce que j’ai dit — de me voir reprendre au nom des troubles causés dans la “paix du ménage” qui nuiraient à la “communication” nécessaire à ne pas se sentir seul… Voilà, pour moi il y a des choses plus importantes que la paix du ménage, c’est précisément ce que je disais, qu’on ne vienne pas juste après me donner des leçons sur les “bagarres” qui seraient « le seul moyen de communiquer » pour ceux qui ne sont pas encore “adaptés” pour les joies du partage communicationnelle ! Je suis inquiète et ne m’en plains pas pour tout, de même, parce que je tiens qu’il y a du sérieux, je ne tiens pas à le sacrifier (et ça ne regarde pas que moi) pour avoir une quelconque « paix », cultiver une forme « d’amour » que j’ai dite être “dégoutante” (beurk, beurk !) , ou encore parce que je poursuis le “bonheur” en ce sens (beurk, beurk, beurk !). Je ne force personne à faire de même, je me sens cependant (et à mon avis légitimement) agressée, suis agacée et je réponds quand on vient me reprendre avec ce genre de trucs alors même que je viens de dire que ce n’était pour moi d’aucun intérêt et qu’on ramène tout à ça.

Mais, bien entendu si l’on pense que rien n’importe plus que “l’intelligence du cœur” et la paix du ménage — ou plutôt la paix du ménage guidée par l’intelligence du cœur —, que rien n’est sérieux, qu’il s’agit de “gérer” ses émotions comme on gère son budget, nécessairement on ne voit partout que “bouffage de nez” ou vaines flatteries: c’est bien normal puisqu’“on” ne voit nulle part aucun autre enjeu que la menace de “trouble”. Un peu de manifestation de “fraternité”, de chaleur, d’expression de bons sentiments et cela passera ou encore, effectivement, « peu de chose nous console parce que peu de chose nous afflige »…

Désolée donc, de t’avoir “rongée” quand tu n’aspires qu’au repos, à la paix du monde, à la tranquillité, à aimer et partager en ce sens (et grand bien t’en fasse évidemment !), à ce que d’aucuns appellent “bonheur” et “fraternité”, pour des choses si futiles… Au moins ça t’aura un peu énervée, ce n’est pas si mal…

Quant au “courage”, je t’en prie… Il est où le courage ? Et, de même, peur de quoi exactement ?

Et comme décidément je suis en période scato, un 'tit extrait sur la paix du monde ou comment "si personne ne croit plus en dieu, tout le monde croit de plus en plus en l'homme"... pour approuver à cela qu’effectivement là où ça fuit le “sang”, ça fuit aussi l’“os” :


"Là où ça sent la merde
ça sent l'être.
L'homme aurait très bien pu ne pas chier,
ne pas ouvrir la poche anale,
mais il a choisi de chier
comme il aurait choisi de vivre
au lieu de consentir à vivre mort.


C'est que pour ne pas faire caca,
il lui aurait fallu consentir
à ne pas être,
mais il n'a pu se résoudre à perdre l'être,
c'est-à-dire à mourir vivant.


Il y a dans l'être
quelque chose de particulièrement tentant pour l'homme
et ce quelque chose est justement

LE CACA

Pour exister il suffit de se laisser aller à être,
mais pour vivre,
il faut être quelqu'un,
pour être quelqu'un,
il faut avoir un os,
ne pas avoir peur de montrer l'os,
et de perdre de la viande en passant.



L'homme a toujours mieux aimé la viande que la terre des os.
C'est qu'il n'y avait que de la terre et du bois d'os,
et il lui a fallu gagner sa viande,
il n'y avait que du fer et du feu
et pas de merde,
et l'homme a eu peur de perdre la merde
ou plutôt il a désiré la merde
et, pour cela, sacrifié le sang.

[...]


Et d'où vient cette abjection de saleté ?



De ce que le monde n'est pas encore constitué,
ou de ce que l'homme n'a qu'une petite idée du monde
et qu'il veut éternellement la garder ?


Cela vient de ce que l'homme,
un beau jour,
a arrêté

l'idée du monde.



Deux routes s'offraient à lui :
celle de l'infini dehors,
celle de l'infime dedans.

Et il a choisi l'infime dedans.
Là où il n'y a qu'à presser
le rat
la langue,
l'anus
ou le gland."



A. Artaud, Pour en finir avec le jugement de dieu, "La Recherche de la fécalité"



Ah, et oui, c’est assez évident, ce sont les plus gênés qui s’en vont… et alors ? C’est censé prouver quoi ? Que la paix du ménage je m’en fous ? Et que si (c’est le pendant) tout est ramené à des “bagarres” je ne joue plus ?

Bingo !


PS : Puuluki, si tu passes par là, je suis extrêmement désolée d’avoir encore parlé de KK ;-)… Je ne veux aucunement te choquer.

PPS : Pour Corto => *(^_^)*. Et… je pense aussi que l’amour est inquiet et inquiétant, en tout cas, pas “reposant” du tout…

Corto a dit…

Je ne sais pas. Je n'ai pas de réponse globale et définitive.

J'attache aussi beaucoup d'importance aux mots, aux discours, à la réflexion (contrairement à ce qu' "on" a pu suggérer ici ou là). Mais que quelqu'un vienne à un moment me dire "eh oh ! La réalité ce n'est pas que des mots !" c'est aussi une très bonne chose. Prendre un peu de recul, s'arrêter un moment et regarder autour de soi, ça ne fait pas de mal. Au jeu des "questions-réponses-arguments-contre-arguments" on finit par ne plus savoir pourquoi on écrit.

Sachant qu'un blog n'est qu'une partie de notre vie (dans la plupart des cas), qui peut être largement assez speed et contraignante par ailleurs, je trouve qu'en effet on peut très bien ne vouloir chercher dans la blogosphère que ce qui peut rendre la vie plus zen. Ca ne me paraît pas choquant.

Pas plus choquant que de se faire dire de temps en temps que nous devrions nous rappeler que nous ne sommes tous au bout du compte que des humains tournant en rond dans un petit bocal.

Et qui mieux qu'Astrale pouvait nous le dire ?

Anonyme a dit…

Ben oui, Corto, je suis d'accord sur "Sachant qu'un blog n'est qu'une partie de notre vie (dans la plupart des cas), qui peut être largement assez speed et contraignante par ailleurs, je trouve qu'en effet on peut très bien ne vouloir chercher dans la blogosphère que ce qui peut rendre la vie plus zen.", c'est bien ce que j'ai dit, je n'ai absolument rien contre cette manière de blogguer, bien évidemment !
On peut aussi bloguer pour s'amuser, se détendre, rigoler un peu, etc. J'en conviens parfaitement et j'y souscris tout autant, moi aussi j'aime bien.
Astrale réagit ici à des paroles que je lui adressais ailleurs et je lui reprochais alors de tout mettre sur le plan bagarre / paix , "ce n'est pas grave, tout cela n'est pas sérieux", bref, ce que j'ai tâché d'expliquer plus haut...

Astrale a dit…

Bon, Albertine, le caca, dans les livres, et Artaud a toute mon admiration, c'est quand même bien propret, ça ne pue pas tant que ça, c'est tout de même aseptisé...tu dois savoir une chose, la merde, je l'ai vue pour de vrai, je l'ai sentie, j'ai mis les mains dedans (bon, il est vrai, avec des gants)...hé bien la merde, tu veux que je te dise, elle n'a pas d'importance, elle n'est presque pas gênante, elle coiffe souvent la tête du nouveau né quand il arrive dans ce monde, peut être pour lui dire dès le démarrage, voilà avec quoi tu auras à faire...affaire...à fer, à f'air...

ça t'agresse ça?

Scheiro: je n'aime pas la solitude, donc je ne suis pas seule... et je suis d'accord avec toi pour dire que l'amour, ce peut être "problèmatique"...pour autant doit on l'écarter?

Corto: tu serais pas en train de fayoter? :-)

Anonyme a dit…

...

Sans répondre, tu confirmes exactement tout ce que je viens de dire Astrale...

Quant à ma connaisse, mon "expérience" pardon, du "caca réel" et vécu qui est censé être par ce fait même moins "propret" et émouvoir plus, si ça doit être pris comme un argument, encore une fois : "..." - voilà, entre autres, des "terrains de bataille" sur lesquels je n'entre pas...

Corto a dit…

Oui et non.

oui : j'ai toujours été un fayot depuis tout petit. J'y peux rien c'est comme ça.

et non : j'ai en vue mon quatrième acte ! Je viens de lire un truc sur un blog et j'ai vu la lumière. C'est bien toujours moi.

Astrale a dit…

L. merci de ton commentaire, tu peux encore développer?
Albertine, merci quand même d'avoir pris le temps de répondre, mais je ne pourrai pas te répondre point par point, je suis trop naze aujourd'hui...

Anonyme a dit…

Ben... de rien Astrale, évidemment !
Je me suis tout de même sentie un peu concernée par le billet en question et par le "on".

Cela dit, Astrale, je le répète, je n'ai rien contre toi, j'apprécie ton blog mais il est vrai que ton intervention chez Scheiro, comme je l'ai dit et pour les raisons que j'ai dites, m'ont agacées... Voilà tout, je serai vraiment navrée que tu y vois de la "haine" - très honnêtement, j'ai beaucoup beaucoup de défaut (dont l'impulsivité et parfois un peu "à vif" sur certaines choses), mais je ne crois vraiment, vraiment pas être quelqu'un de "haineux", je ne visais en tout cas à blesser personne en tant que personne.

Bien, je me permets tout de même de te souhaiter une bonne soirée Astrale.

Astrale a dit…

Bonne soirée, Albertine, agacement contre agacement, je crois que nous sommes quitte..pour cette fois-ci! ;-)
reviens quand tu veux "chez moi", tu es invitée cordialement... puisque tu dis apprécier mon blog, ce qui me fait plaisir.
J'écrirai quand même quelques unes de mes expériences de terrains, cela vous interesera peut être...

bises à tous

deligne a dit…

Astrale, je suis désolé de te faire remarquer que tu as fait de la provocation, en allant jusqu'à écrire: "un peu de courage merde!", mais surtout en consacrant un billet à quelque chose qui aurait pu trouver le mot de sa fin dans la prolongation des commentaires faits sous Interests et si Albertine s'est sentie concernée par le "on", je me suis senti tout aussi concerné qu'elle, parce que je suis tout à fait d'accord avec elle - je ne fayote pas, c'est pas du tout mon genre - comme je l'avais écrit toujours en commentaires sous Interests.

Je ne suis pas très content de la réponse que tu donnes ici, parce que tu fais comme si la merde n'avait qu'une seule réalité, celle que l'on sent. Dans ce cas, je serais un meilleur spécialiste es-caca que toi puisque j'ai passé du temps avec des gens qui mangeaient véritablement leur merde, je ne parle pas de merde au sens figuré, mais aussi bcp de temps avec des gens qui mangeaient leur merde, mais là, au figuré. Comme il me semble que ceux qui mangeaient leur merde métaphorique étaient plus - en tout cas, bien différemment - dans la merde que ceux qui la mangeaient vraiment, j'ai l'impression qu'en ramenant la merde à une expérience de terrain, tu laisses de côté la chose dont il est véritablement question ici, celle de la merde non olet. Ce qui fait que le caca dans les livres me semble du coup bien plus important que le caca sur la tête des nouveaux-nés qui n'en ont pas vraiment conscience et que toi, si tu as choisi de te retrouver avec du caca sur les gants, c'est que cela fait partie de ton métier. Je ne vais pas plaindre Thérèse d'Avilla de sucer le pus des cancéreux, non ?
Mais bon passons, on n'est pas là pour savoir qui est le champion du plus bel étron et comme tu me semble fatiguée, Astrale, j'attendrai que tu retrouves toute ta forme pour en savoir un peu plus, pour avoir une réponse un peu plus étayée, c'est à dire un peu plus.... mettons... courageuse ;-)

Parce qu'il faut tout de même regarder la réalité en face et tenter de répondre honnêtement à la question du pourquoi blogger? Ceux qui dans la case Interests ont répondu: fun, cosmetics, pizza, boys, girls, dance, car, soap, money, travels, etc... ceux-là ont leur fout la paix, ils sont en accord avec leurs déclarations; mais toi, Astrale, qui t'a obligée à marquer "philo" ?

Pour finir, Astrale, je ne sais pas ce que tu entends par amour? De mon côté, quand je pense à ce mot, que je ne prononce jamais et que je n'écris jamais non plus, je ne peut pas m'empêcher de croire que seuls les mystiques doivent y comprendre qq chose. Je repense à ce que j'ai lu sur le soufisme aussi bien ce que Corbin en a dit que les quelques auteurs persans que j'ai pu lire à ce sujet, comme Ibn Al Faredh un gars qui tous les matins se lève avec cette question: "Que n'ai-je encore fait pour l'amour?"

Bonne soirée, Astrale, repose-toi bien ;-)

deligne a dit…

Au fait, Corbin, c'est Henri de son prénom. C'est l'Alsacien mort pas l'historien vivant.

Antony Manuel a dit…

Ach j'ai lu l'extrait d'Antonin Artaud. En fait je n'en avais quasiment rien lu jusqu'à ce petit bout. Pas un texte facile ! Le contre-sens est vite arrivé mais si j'ai bien compris, l'os c'est le courage, l'engagement, c'est aller de l'avant, y compris en risquant de se planter. Le caca c'est de tourner en rond autour de ses petites idées, la petite satisfaction des besoins élémentaires, la petite bonne conscience aussi. Et pour défendre cela, ses petites merdes, l'homme est prêt à sacrifier le "sang" ?
Et Artaud propose une sorte de quête presque mystique (l'infini dehors).

Mais en voilà du texte ! Cela est une excellente proposition pour lustukrus culpabilisants en quête d'idéal :-) un appel à entreprendre des choses hardis en vu de "l'idée du monde" !

Astrale a dit…

ça m'arrive d'être mystique parfois...

deligne a dit…

... je veux bien le croire, Astrale ;-)

Astrale a dit…

J'étais nase hier, mais un peu enrhumée aussi...mal à la gorge et tout...bon, je vais dire que
1/ si j'ai fait un billet réponse, Scheiro, c'est que j'avais envie de rester "maitre" des commentaires. Tu en effaces, je ne censure plus, "on" me l'avait tellement "reproché"...

2/je ne comprends pas ta question:"mais toi, Astrale, qui t'a obligée à marquer "philo" ?"

3/la merde virtuelle, au final,je suis d'accord avec toi pour dire qu'elle peut être bien pire..d'ailleurs on dit bien que mettre le pied droit dans de la vraie ça porte bonheur, alors...mais la merde virtuelle, je la cottoie aussi chaque jour...

4/Thérèse d'Avilla suce le pus des des cancéreux? hé bien, quel courage. Celui là, je ne l'ai pas. Encore que je n'en sais rien, car je n'y ai pas été confronté. Cela doit dépendre des circonstances. tu ne croit pas?

Quand au "mystique", il faudrait que je fasse un billet...peut-être..
Bises

deligne a dit…

C'est parce que j'ai effacé deux "commentaires", sur les trois de L. que tu t'es énervée contre moi, Astrale. Et, c'est parce que Albertine a ratiboisé le L. en question que tu t'es montrée si désagréable.
C'est quelque chose qui ne m'était pas venue à l'esprit. Dorénavant, je prendrai en compte cette donnée dans la (re)lecture de tes commentaires, mais aussi de tes billets. Car si les affects entrent à ce point en ligne de compte, je ne vois plus aucune nécessité d'essayer de débattre, de discuter avec un souci d'objectivité. Pour moi, il n'y a justement pas d'intelligence du coeur et c'est la pire chose qui puisse être convoquée, sinon pour faire advenir la violence aveugle. C'est bien par ce procédé que les dictateurs prennent le pouvoir: en exacerbant les bons sentiments.
Aussi, je trouve que tu confirmes le fait qu'"on" ne se trompait pas en disant que la discussion passait au second plan pour toi, et, tu ne fais que confirmer aussi que tu ne t'interesses pas plus à la philo que le lecteur de manga dont tu prends implicitement la défense ici. Je suppose que tu comprends que la philo exige un minimum d'honnêteté intellectuelle, ce qu'exige aussi la conversation qui, selon Paul Grice, suppose que certaines règles et sous-règles dirigent les échanges verbaux; échanges qui sont caractérisés par un effort de coopération entre chaque participant. Cet effort, ou but commun, permet de dégager un principe général de coopération qu'il est possible de formuler ainsi : "que votre contribution conversationnelle corresponde à ce qui est exigé de vous, au stade atteint par celle-ci, par le but ou la direction acceptés de l'échange parlé dans lequel vous êtes engagés".
Tu dois aussi te demander, Astrale, "mais qu'est-ce qu'il lui prend, à ce Scheiro, pourquoi il ne me fout pas la paix, pourquoi ses exigences à la con?" Ben, parce que le Scheiro, il ne peut pas être honnête avec Flybird en lui disant sincèrement ce qu'il pense, sans être honnête avec Astrale; il imagine que c'est le minimum qu'il puisse faire. Et, puis comme il l'a souvent dit, mais sans tendre vraiment vers cet idéal, à quoi sert de blogger si c'est pour répéter presqu'à l'identique le genre de relations que les gens entretiennent habituellement au quotidien, faites de 1000 et 1 faux-semblants. Autant se saisir de la chance qu'offre le blogging pour se monter "courageux" sans risquer grand chose, mais un courage qui ne soit pas confondu avec la perversion d'une Thérèse d'Avilla, car la sainteté n'a rien à voir avec le courage mais représente bien la figure de la perversion.
Quant à la merde dont "on" parle, je pense qu'en lui adjoingant le qualificatif de "virtuelle", c'est encore une fois, faire semblant de ne pas comprendre de quoi il est réellement question c'est une sorte de déni. Comment dit-on déjà ? Ha oui... "Un peu de courage... bordel !"
Bon, je sais, ce genre de réponse peut paraître disproportionnée, mais, ainsi, on ne m'accusera pas de traiter mes interlocuteurs par dessus la jambe ;-)))

Antony Manuel a dit…

Comme disait le chef normand Grossebaf dans Astérix et les Normands, en substance :

Nous nous sommes tous faits une grosse peur mais nous n'avons pas appris à voler. Je propose donc que nous nous passions tous par de fil de l'épée et qu'on n'en parle plus.

Corto a dit…

Disproportionné ? Non, pourquoi ? Au contraire, je trouve qu'Astrale devrait être reconnaissante. Tout ça me paraît frappé au coin du bon sens. Une critique constructive, un constat sans appel, des raisonnements rationnels et sans faille. L'absence totale d'intelligence du coeur, et donc du coup aucune violence aveugle.

Allez Astrale, un bon mouvement ! Comme Flybird, hop ! Ecrase ton blog et apprends à réfléchir ! Mais pas avec le coeur ! Surtout pas avec le coeur ! Tu deviendrais méchante !

Ce serait bête...

Astrale a dit…

Tiens, bizarre, la CGT m'avait aussi taxée de "dictateur"à une époque , j'en garde de bons souvenirs......vous avez peut être tous raison, je ne suis pas digne de vous, je vais donc écraser mon blog....

Corto a dit…

Mais pourquoi c'est toujours les mêmes qui bénéficient de ces bons conseils ? Moi sur mon blog ya que des bas de plafonds qui viennent ! D'ailleurs, je sais bien que tu ne viendras plus sur mon blog, Astrale, quand tu ne suivras plus l'intelligence de ton coeur : vu que tu ne seras plus aussi crassement stupide que maintenant, tu ne pourras plus poster chez moi. Ouiiiin.

Ceci dit je ne t'en voudrai pas hein puisque moi je suis encore et toujours l'intelligence du coeur, alors je suis intrinsèquement violent et méchant. Un vrai Gremlin !

Au fait...Il est pas encore écrasé ce blog ?

Corto a dit…

Oui Astrale ! Tu as enfin découvert la voie de la sagesse ! Ecrase ! Ecrasons tous nos blogs ! Ecoutons la voix de la vraie intelligence !

Corto a dit…

Astrale facho ! Le peuple aura ta peau !

Antony Manuel a dit…

Aussi il y a la dictature molle de la société de consommation ambiante. Difficile de tenter de décrypter son fonctionnement sans passer pour un lustukru.
Il y a des choses vraies dans le Scheiro mais je préfère le Artaud, au moins j'arrive à y puiser du positif.

Corto a dit…

Oui Marc, mais entre scheiro et artaud, tu es déjà à moitié sauvé toi. Pour moi hélas, je crains qu'il ne soit trop tard. Et pareil pour Astrale. Enfin...Moi j'écraserais pas mon blog, à sa place mais chacun est libre (p..... d'intelligence du coeur, f... ch... ! J'm'en sortirai jamais, chuis foutu).

Antony Manuel a dit…

Sauvé ? J'aimerais te croire Corto mais je dois avouer ici et maintenant une chose d'une gravité extrême et malheureusement (je le crains) définitive, c'est que moi aussi j'aime Balavoine et la chanson que Marie a voulu mettre sur son blog : "Aimer est plus fort que d'être aimé".
Or ce relent de christianisme est dans doute désespéré, proche peut-être de la sainteté et donc de la perversion.

(d'ailleurs le titre de l'album de Balavoine (son dernier) où figure la chanson est : Sauver l'amour)
mince tout le monde va voir ça maintenant ! Comment on fait pour écrire en tout petit ?

Corto a dit…

Ralala ! Il aime Balavoine l'aut' ! La hoooonte !

Antony Manuel a dit…

ben ouais, faut dire ya ça aussi dans Balavoine : "j'aimerais que les filles soient nues et qu'elles se jettent sur moi"

:-DDD

Antony Manuel a dit…

Allez, trève de rigolade (ben ouais faudrait pas trop prêter le flan tout de même ...), tout cela me rappelle en fait plus une chanson de Jacques Brel : "ça va"

Corto a dit…

Connais pas. Pas Brel, hein, la chanson (qu'on ne vienne pas m'accuser de...)

Frédéric Baylot a dit…

Z'haine
Z'amours
c'est pas ZEM qui contredira ;)