mercredi 26 novembre 2008

Le trou noir...

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Le noir est profond. Il résonne d'echos du fin fond du cosmos. Notre regard répond à sa puissance. Il est en nous et à l'extérieur aussi. Il assombrit le chemin où quelques signaux lumineux balisent notre route; le noir est inéluctable.
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Quelques éclats l'animent, plaisirs fugaces, étincelles de bonheur que nous ne savons parfois reconnaitre, que nous savons aussi sublimer. Le désir est puissant et constructeur...mais constructeur de quoi: une illusion, peut être...
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La lune agit, mais pas seulement. Les esprits sont là. Au dessus, ils s'agitent par moment. Et puis les interrogations., les doutes, les insatisfactions, la peur, le manque qui ne trouve aucun comblement. Aucun objet ne vient jamais combler le manque.
La solitude est extrême. Elle est le destin de chacun.

3 commentaires:

Seb! a dit…

La solitude ne serait-elle pas elle même une illusion ? Le noir est prèsent, c'est vrai, mais la lumière arrive toujours à faire reculer les ténèbres, et tant que nous marchons vers elle, l'espoir est sauf, et la solitude disparait... nous ne sommes pas seuls sur le chemin ;-)

Merci de ta visite chez moi qui m'a fais te connaître ;-)

Anonyme a dit…

Alors si, même si tout cela est très poétique, je me dois de confirmer, la solitude existe bel et bien, et elle aime parader avec un gros S majuscule, la coquine. Je l'ai testée pour vous ! (Et pas seulement sur mon blog, lol).

Nous sommes toujours seuls en nous-mêmes, quoi que nous puissions croire... Après, il y en a juste qui sont plus seuls en eux-mêmes que d'autres, ou qui s'en rendent plus compte, ou qui se jouent moins habilement la comédie. Je ne suis, je crois, jamais aussi seul que dans une pièce pleine à (me faire) craquer.

Ceci étant, toujours chapeau leon et bottes de cuir pour le sphotos, et le texte accompagnateur est aussi savoureux !

Pour broder un peu autour du commentaire précédent, on peut inverser les valeurs : le noir est naturel, permanent, originel, premier. la lumière n'est qu'impermanence, éphémère, seconde, pièce rapportée. Peut-être, par conséquent, que cette lumière nous trompe et que c'est vers les ténèbres que nous sommes censés marcher. Les vraies. Celles de l'équilibre, de l'unité, de la quiétude... Et non chérir le déséquilibre arrogant, l'incomplétude, le tumulte d'une lumière traitresse...

(Oui, non, ça va très bien, le moral, pourquoi ?)

Astrale a dit…

on s'y perdrait! ;-)
Il faut tenir bon alors, ne pas se laisser chavirer...
merci Seb et L. de vos commentaires. Cela me fait plaisir de voir que je ne parle pas dans le désert...;-)