Les hommes versés dans les humanités sont d'avis qu'il y a quatre sorte d'amour, à savoir : 1. Amour résultant d'une habitude continue. 2. Amour résultant de l'imagination. 3. Amour résultant de la foi. 4. Amour résultant de la perception d'objets extérieurs.
Je me sens un peu plus proche des kama sourates que du kamasutra. D'après l’écrivain Hafid Bouazza, voici la seule description d’un orgasme féminin qu'il ait trouvée dans la littérature classique arabe. Le poème date de la fin du VIIIe ou du début du IXe siècle et il s’adresse à la femme du poète :
“Et toi, Oumamah, tu ne sais pas Que tu surpasses toutes les femmes en étroitesse et en chaleur Et ce qui me charme en toi pendant le coït C’est ta langue qui vit et ton regard qui meurt.” Le lecteur trouvera ci-après une description d’une femme qui se laisse totalement aller. Il s’agit d’un extrait de Alf layla wa layla, plus connu sous le titre Les Mille et Une Nuits, écrit en prose rimée, que j’ai ici transformé en poème : “La jeune fille se leva et se déshabilla Elle se présenta dans une chemise brodée de fil d’or Qu’elle retira et elle me prit par la main Et monta avec moi sur le lit et dit : ‘Gloire Au mariage - l’arc-en-ciel de mon cortège de voiles ôté : Et dans ce qui a la bénédiction de Dieu il n’y a rien qui déshonore.’ Elle se laissa tomber sur le dos et me projeta Sur sa poitrine consumée par tant de désirs qui la tourmentaient Elle poussa un sanglot et à ce sanglot Succéda un regard né d’un voluptueux désir de plaire Puis elle releva son vêtement jusqu’à ses seins Et quand je l’aperçus dans cet état Je ne pus me contenir et m’introduisis En elle après lui avoir sucé la lèvre Et elle gémit et feignit l’angoisse et la soumission Et elle laissa des larmes couler de ses yeux Et elle s’écria : ‘Oh mon amour et ma chose ! Fais de ton mieux ! Je suis ton esclave ! Prends-le à pleine main ! Donne-le moi tout entier ! Donne-le moi ! Je veux le faire entrer en le tenant dans ma main Et guérir ainsi mon cœur de ce mal !’ Elle me fit entendre encore longtemps des chants de désir et des sanglots Entre tous les baisers et les enlacements Jusqu’à ce que nos cris envahissent la rue Et que nous parvenions à atteindre le bonheur et le succès.”
Beautiful picture ! Si l'on distribuait ce type d'images dans les écoles, bcp d'enfants seraient très sages...
Dans les écoles, sous couvert de sciences de la vie et de la terre, on essaie de parler un peu de sexualité, ce qui n'est pas chose aisée surtout quand des parents d'élèves vous rétorquent que c'est à eux de s'occuper de cela...ce qu'il font souvent très mal, puisque la sexualité reste un sujet tabou, quoiqu'on en dise et que je reste persuadée que les parents sont bien mal à l'aise pour aborder à temps ce genre de sujet alors qu'ils rêvent de maintenir leur chérubins à l'état d'êtres asexués. C'est ainsi qu'aujourd'hui encore des "accidents" arrivent et que le recours à l'IVG reste tant d'actualité...donc, oui, c'est beau, de pouvoir écrire de la poésie érotique sans complexe, et ce n'est pas chose si facile...essayez donc pour voir! bien à vous
Sauf que, quand on traite en classe de philosophie Bataille, Sade, Freud ou Foucault – parmi d’autres - alors l’intérêt renaît de ses cendres… Ce que l’on peut effectivement déplorer me semble être le fait que les premiers éléments de quelque érotique qui soient communiqués aux enfants, puis aux adolescents de ce pays soient de nature biologique ou psychologique ce qui en signe d’une part la médicalisation outrancière ou plus grave encore la psychologisation abusive quand ce n’en est pas tout simplement la psychiatrisation. Pauvre culture que celle qui ne sait offrir aux plus jeunes que des thèmes dissimulés ou occultés par déni de la chose même. Le poète géographe Élisée Reclus estimait lui que la nudité en public se trouvait être l’indice d’un haut degré de culture ; Je suis plutôt pour ma part du genre « textile » –comme nous raillent les « nudistes » à bon droit- [en passant vous saviez vous « rampants » pour les « aviateurs » ?]- ce qui ne m’empêche pas de respecter l’hypothèse… Une chose demeure évidente : les premiers contacts avec l’érotique dans notre haute culture sont assez fréquemment lestés d’une « pathologisation » du phénomène. Deux anecdotes ordinaires pour vous communiquer mon impression de léger « décalage » ; Alors que je vivais en terre étrangère mon professeur de sport faisait du nudisme le dimanche a coté de moi - et après… - Puis quand je suis rentré en France mon professeur de biologie nous a imposé deux heures sur les ravages de syphilis et la nature spécifique des divers chancres…avec diapos à l’appui ! Comment voulez vous demeurer normal et serein face à sa propre sexualité – je vais bien merci…- Conclusion : Quand on aborde la question en terminale les dégâts sont devenus visibles : tout se résume à : suis je normal monsieur ?et là viennent assez souvent des confidences bien malheureuses. Après on s’étonne de la désinformation générale quant à la pornographie qui se voit constituée comme le modèle princeps dans notre société de ce que doivent être les performances du couple normal – pauvre fille que celle dont le jeune amant aura été nourrit au phantasme du gang bang !- quant au Kama sutra ; c’est une eudémonique conjugale et rien d’autre : une femme éléphant et un homme serpent cela ne fonctionne pas !!! -mais sans doute sommes nous trop romantiques pour le comprendre. Le problème demeure le même : où est passé la chair : celle qui exulte comme celle qui souffre ?
la chair ne souffre pas, même si elle est meurtrie ou contusionnée : c'est l'esprit qui "fait" souffrir la chair, qui donne l'impression de douleur, ou de douceur.
Mais bon, l'esprit est un grand illusionniste qui nous fait croire beaucoup de chose, y compris en l'amour. De plus, l'esprit n'existe que parce que le corps existe, faire du bien à l'un fait du bien à l'autre, comme vous le savez.
C'était juste histoire de mettre mon grain de sel.
WOW! ELles ont des seins à la Nip/Tuck! J'ai vue que ta blog roll pointe vers mon ancien blog, Evret fait ça rentrée en version 3.0 evret-30.blogspot.com
11 commentaires:
Pour illustrer ton image :
Des différentes sortes d'amour
Les hommes versés dans les humanités sont d'avis qu'il y a quatre sorte d'amour, à savoir :
1. Amour résultant d'une habitude continue.
2. Amour résultant de l'imagination.
3. Amour résultant de la foi.
4. Amour résultant de la perception d'objets extérieurs.
Extrait des Kama Sutra de Vatsyayana.
merci adjaya! l'amour comme la haine a traversé les époques...
Attention Astrale;rphkjev voilà que tu t'encanailles... je t'ai mis un "morceau de lune" sur théodyssée...
Un peu d'amour partagée ne peut pas faire de mal...bien au contraire ! Surtout lorsque l'on possède un manuel aussi bien illustré !
Mais le plaisir dukamasutra n'est-il pas avant tout dans sa lecture? Car, après, rien ne vaut l'improvisation.
Je me sens un peu plus proche des kama sourates que du kamasutra. D'après l’écrivain Hafid Bouazza, voici la seule description d’un orgasme féminin qu'il ait trouvée dans la littérature classique arabe. Le poème date de la fin du VIIIe ou du début du IXe siècle et il s’adresse à la femme du poète :
“Et toi, Oumamah, tu ne sais pas
Que tu surpasses toutes les femmes en étroitesse et en chaleur
Et ce qui me charme en toi pendant le coït
C’est ta langue qui vit et ton regard qui meurt.”
Le lecteur trouvera ci-après une description d’une femme qui se laisse totalement aller. Il s’agit d’un extrait de Alf layla wa layla, plus connu sous le titre Les Mille et Une Nuits, écrit en prose rimée, que j’ai ici transformé en poème :
“La jeune fille se leva et se déshabilla
Elle se présenta dans une chemise brodée de fil d’or
Qu’elle retira et elle me prit par la main
Et monta avec moi sur le lit et dit : ‘Gloire
Au mariage - l’arc-en-ciel de mon cortège de voiles ôté :
Et dans ce qui a la bénédiction de Dieu il n’y a rien qui déshonore.’
Elle se laissa tomber sur le dos et me projeta
Sur sa poitrine consumée par tant de désirs qui la tourmentaient
Elle poussa un sanglot et à ce sanglot
Succéda un regard né d’un voluptueux désir de plaire
Puis elle releva son vêtement jusqu’à ses seins
Et quand je l’aperçus dans cet état
Je ne pus me contenir et m’introduisis
En elle après lui avoir sucé la lèvre
Et elle gémit et feignit l’angoisse et la soumission
Et elle laissa des larmes couler de ses yeux
Et elle s’écria : ‘Oh mon amour et ma chose ! Fais de ton mieux !
Je suis ton esclave ! Prends-le à pleine main ! Donne-le moi tout entier !
Donne-le moi ! Je veux le faire entrer en le tenant dans ma main
Et guérir ainsi mon cœur de ce mal !’
Elle me fit entendre encore longtemps des chants de désir et des sanglots
Entre tous les baisers et les enlacements
Jusqu’à ce que nos cris envahissent la rue
Et que nous parvenions à atteindre le bonheur et le succès.”
Beautiful picture ! Si l'on distribuait ce type d'images dans les écoles, bcp d'enfants seraient très sages...
Je n'ai qu'un seul mot (ou 2) : c'est beau.
Dans les écoles, sous couvert de sciences de la vie et de la terre, on essaie de parler un peu de sexualité, ce qui n'est pas chose aisée surtout quand des parents d'élèves vous rétorquent que c'est à eux de s'occuper de cela...ce qu'il font souvent très mal, puisque la sexualité reste un sujet tabou, quoiqu'on en dise et que je reste persuadée que les parents sont bien mal à l'aise pour aborder à temps ce genre de sujet alors qu'ils rêvent de maintenir leur chérubins à l'état d'êtres asexués. C'est ainsi qu'aujourd'hui encore des "accidents" arrivent et que le recours à l'IVG reste tant d'actualité...donc, oui, c'est beau, de pouvoir écrire de la poésie érotique sans complexe, et ce n'est pas chose si facile...essayez donc pour voir!
bien à vous
Sauf que, quand on traite en classe de philosophie Bataille, Sade, Freud ou Foucault – parmi d’autres - alors l’intérêt renaît de ses cendres…
Ce que l’on peut effectivement déplorer me semble être le fait que les premiers éléments de quelque érotique qui soient communiqués aux enfants, puis aux adolescents de ce pays soient de nature biologique ou psychologique ce qui en signe d’une part la médicalisation outrancière ou plus grave encore la psychologisation abusive quand ce n’en est pas tout simplement la psychiatrisation.
Pauvre culture que celle qui ne sait offrir aux plus jeunes que des thèmes dissimulés ou occultés par déni de la chose même. Le poète géographe Élisée Reclus estimait lui que la nudité en public se trouvait être l’indice d’un haut degré de culture ; Je suis plutôt pour ma part du genre « textile » –comme nous raillent les « nudistes » à bon droit- [en passant vous saviez vous « rampants » pour les « aviateurs » ?]- ce qui ne m’empêche pas de respecter l’hypothèse…
Une chose demeure évidente : les premiers contacts avec l’érotique dans notre haute culture sont assez fréquemment lestés d’une « pathologisation » du phénomène. Deux anecdotes ordinaires pour vous communiquer mon impression de léger « décalage » ; Alors que je vivais en terre étrangère mon professeur de sport faisait du nudisme le dimanche a coté de moi - et après… - Puis quand je suis rentré en France mon professeur de biologie nous a imposé deux heures sur les ravages de syphilis et la nature spécifique des divers chancres…avec diapos à l’appui !
Comment voulez vous demeurer normal et serein face à sa propre sexualité – je vais bien merci…- Conclusion : Quand on aborde la question en terminale les dégâts sont devenus visibles : tout se résume à : suis je normal monsieur ?et là viennent assez souvent des confidences bien malheureuses.
Après on s’étonne de la désinformation générale quant à la pornographie qui se voit constituée comme le modèle princeps dans notre société de ce que doivent être les performances du couple normal – pauvre fille que celle dont le jeune amant aura été nourrit au phantasme du gang bang !- quant au Kama sutra ; c’est une eudémonique conjugale et rien d’autre : une femme éléphant et un homme serpent cela ne fonctionne pas !!! -mais sans doute sommes nous trop romantiques pour le comprendre. Le problème demeure le même : où est passé la chair : celle qui exulte comme celle qui souffre ?
Pour information extrait de "l'homme et la terre"; E Reclus
http:
//kropot.free.fr/Reclus-naturisme.htm
Ulysse,
la chair ne souffre pas, même si elle est meurtrie ou contusionnée : c'est l'esprit qui "fait" souffrir la chair, qui donne l'impression de douleur, ou de douceur.
Mais bon, l'esprit est un grand illusionniste qui nous fait croire beaucoup de chose, y compris en l'amour. De plus, l'esprit n'existe que parce que le corps existe, faire du bien à l'un fait du bien à l'autre, comme vous le savez.
C'était juste histoire de mettre mon grain de sel.
WOW! ELles ont des seins à la Nip/Tuck!
J'ai vue que ta blog roll pointe vers mon ancien blog, Evret fait ça rentrée en version 3.0 evret-30.blogspot.com
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