jeudi 4 octobre 2007

des robots...


Le temps, c'est de l'argent, on n'arrête pas de nous le rabâcher. Rentabilité, retour sur investissement,plus de prévention, cela coute trop cher...inutile! L'éducation? non, on nous fait passer de la formation au formatage. La pensée unique, l'argent comme seule valeur de reconnaissance et de motivation...tout planifier, tout protocoler, même le temps passé à communiquer doit entrer dans la planification de la journée de travail...plus de place pour la créativité, plus de place pour l'émotion, plus de place pour l'humain, en somme.
Nous allons à pas de géants vers une société de robots, de petits chefs, d'abrutissement.
L'hôpital est malade, en état de mal, même...ici, vous pouvez entrevoir la problématique comme ils(les administratifs) aiment dire...
Voyez vous une issue?

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Le privé ! Y a que ça de vrai. Les assurances pour la santé, les mercenaires pour la guerre.
Comme aux USA quoi, c'est le modèle favori de Sarkozy je crois.
h

Astrale a dit…

Marc, je ne réduis pas cela à une forme: privé ou public...ce serait trop facile, ou simpliste.
Je crois qu'il faut absolument apprendre à nos enfants les valeurs, le respect, le don de soi, mais aussi la réflexion, le plaisir, le partage. Leur apprendre à dire :NON.

Corto a dit…

Je crois que nous sommes dans une période de transition, aux contours mal définis, pleine d'inconnu(e)s qui effaient tout le monde. On sait d'où on vient (la plupart du temps) mais on ne sait pas où on va. Ce n'est pas nouveau bien sûr mais quand on n'a plus confiance, ça prend vite des airs de déprime générale.

Nous vivons dans un pays très original : nous cultivons avec nostalgie les souvenirs des temps anciens (famille, syndicats, associations, partis, idéologies,...) et en même temps nous ne vivons plus que par et pour un individualisme presque forcené. Et ce ne sont pas les anglo-saxons qui nous l'ont imposé contrairement à ce qu'on dit souvent. On peut bien boire du coca en famille après tout... L'individualisme c'est quelque chose de beaucoup plus profond, comme un mouvement de balancier qui vient renverser un ordre établi.

Je crois que nous vivons tout simplement l'aboutissement de toutes les révolutions passées qui ont bouleversé les sociétés (révolutions des Lumières), les économies (révolutions industrielles) et les cultures (révolutions technologiques, des communications, des moeurs). Et nous ne savons pas quel ordre nouveau remplacera tout ça. C'est valable au niveau mondial, au niveau continental, au niveau national, au niveau régional, etc...

Et même au fond de la tête de chacun d'entre nous.

Ce que nous vivons c'est la fin d'un modèle de société pluri-millénaire. Quelque chose qu'aucun humain n'avait connu depuis l'invention de l'agriculture.

Mais il n'y a pas de fatalité à tout ça. Un jour l'individu se souviendra qu'il n'est pas seul au monde ; il voudra construire une nouvelle société, sans se douter qu'il refait simplement ce que d'autres ont fait avant lui.

Anonyme a dit…

Robots, machines, engrenages... Tiens, c'est drôle le hasard parfois... ;)

deligne a dit…

Oui, moi je vois une issue, mais cette issue ne sera jamais acceptée par la population française. C'est justement la robotisation à outrance : là où l'homme n'est pas indispensable, il faut le remplacer par un robot. Evidement, il faut des robots performants. Mais comme la programmation des machines n'est pas le fort de la France, déjà très en retard dans tous les domaines qui touchent à la haute technologie et que de plus elle manque cruellement de moyens pour combler un retard qui se creuse d'années en années, ce pays n'a que la possibilité de rogner sur les dépenses liées au fonctionnement de sa bureaucratie pléthorique. Bureaucratie qui elle même est financée par un secteur privé qui génère de moins en moins de ressources pour l'Etat, puisque le secteur privé dégage de moins en moins de pognon - taux de croissance 1,8. D'où ces économies de bouts de chandelles et le sempiternel refrain de la productivité qui en réalité ne produit que des effets d'annonce et le désespoir des serviteurs de l'Etat qui savent que les choses ne dureront pas éternellement ainsi - voir le déficit ;-)

paradox a dit…

Sheiro, connais-tu la baisse tendencielle du taux de profit : (hélas, je ne me souviens plus de la formule, je ne l'ai plus utilisée depuis mes études) c'est une constante qui existe en économie : arrivé à un certain stade de son évolution sur son marché (et en réalité c'est extrêmement rapide !) le profit tend inexorablement vers la baisse : ce qui implique regroupements, trusts et compagnie, OPA, économies d'échelle, exploitations tous azimuts (le capitalisme en somme !) : la survie de l'entreprise en dépend !

L'état français, tous les états d'ailleurs, ne peuvent y échapper : ils finissent par diluer leur pouvoir (pas que politique) parce qu'ils ne peuvent faire autrement : le recours ultime : le changement de régime.

Un peu comme une redistribution du jeu de cartes pour une nouvelle partie : que le meilleur gagne.

Donc, si nous refusons ce que Marie dénonce, il n'existe pas d'autre solution.

Sauf qu'il existe toujours la possibilité non plus de réagir selon un mouvement collectif qui conditionnera le mouvement individuel, mais bien inversement.

Chacun de nous doit changer individuellement afin d'infléchir le collectif.

Michel a dit…

Je t'ai fait parvenir par e-mail une piste de solution qui était trop longue pour le site de commentaire...amitié.