VOILA! je le dis haut et fort,heureusement qu'il y a eu des
femmes courageuses, qui se sont exprimées,qui ont réfléchi, et qui se sont regroupées pour agir...
Depuis quelques temps, ce terme est presque vécu comme un gros mot...Hé bien, NON! je revendique le féminisme, je le trouve toujours fondé, important, fondamental.
Pauvre fille, celle qui critique de façon aveugle et peu documentée, le féminisme.
Pour les gars, à eux de savoir se situer...
bien à vous...
P.S:adam et eve (nov, déc 2007)
21 commentaires:
Càd qu'il ne faut pas confondre féminisme et MLF, mouvement à dominence gay et profondément antimasculin.
heu ça dépend quelle féminisme. Féminisme ça rime avec militantisme et dans ce truc là il y a tant de gens qui ont des slogans à la place du cerveau.
par exemple j'ai déjà feuilleté des ouvrage d'Elisabeth Badinter : bof bof pour ne pas être plus désagréable.
Alors Simone de Beauvoir oui, E. Badinter non.
Mais je pense que sur l'essentiel on est d'accord :
vive les femmes et l'égalité homme/femme, à bas les gros machos puants (mais si ces gens là existent, ce n'est pas sans la complicité de certaines femmes)
Dis Marie, dans le post précédent j'avais écrit tout une sorte de poème, un éloge de l'alternance des saisons. Je croyais que ça était passé, mais pfuit... disparu. C'est quand que tu te mets enfin à la modération à postériori comme les autres ?
extrait d'un éclairageqr de christine delpy:
"La non-mixité n’est pas pour autant obsolète. Tant s’en faut. Quand elle a été inventée en 1970, celle du Mouvement de libération des femmes (MLF) a choqué l’ensemble de la société, y compris les féministes de la génération précédente. Car la non-mixité est née d’une rupture théorique qui remet en cause les analyses antérieures sur la subordination des femmes : il n’est plus question d’une « condition féminine » dont tous, femmes et hommes confondus, nous pâtirions également, mais de l’oppression des femmes.
Obtenir des lois n’était pas la préoccupation majeure du MLF. Son but était autrement ambitieux, autrement utopique. Les lois ont été le sous-produit bienvenu d’un travail gratuit – sans finalité concrète immédiate, comme la recherche fondamentale. Et si ce sous-produit a vu le jour, c’est aussi parce qu’il ne constituait pas le but ultime, ou plutôt parce que la barre était placée plus haut. Cette ambition « irréaliste » – se permettant de mettre entre parenthèses l’efficacité immédiate – a finalement donné un élan tel que des choses ont été gagnées dans la réalité.
La campagne d’alors pour recriminaliser le viol est issue de la réflexion des groupes dits de « prise de conscience ». Avec la mise en commun et le partage de leurs expériences, les femmes découvraient ainsi que leurs problèmes n’étaient pas particuliers, et n’avaient donc pas de solution individuelle.
De même, la critique de la sexualité a permis la campagne pour le droit à l’avortement, pour la recriminalisation du viol, contre la violence masculine dans les couples. Elle prenait à bras-le-corps les théories savantes et de vulgarisation sur la sexualité, et les déclarait nulles et non avenues, comme autant de rationalisations de la domination masculine. Actuellement, cette critique est devenue quasi inaudible devant le retour vengeur d’un érotisme patriarcal avec la banalisation de la prostitution, de la pornographie, et du sado-masochisme, qui est leur substrat commun.
Trente-trois ans après, le mouvement féministe vit toujours sur les renversements de perspective accomplis dans les premières années grâce à la pratique non mixte. Celle-ci se révèle nécessaire parce que les hommes n’ont pas le même intérêt – ni objectif ni subjectif – à lutter pour la libération des femmes. Mais surtout parce que les opprimé-e-s doivent définir leur oppression et donc leur libération elles/eux-mêmes, sous peine de voir d’autres les définir à leur place (8). Et il est impossible de le faire en présence de personnes qui, d’une part, appartiennent au groupe objectivement oppresseur et, d’autre part, ne savent pas, et ne peuvent pas savoir, sauf circonstances exceptionnelles, ce que c’est que d’être traitée comme une femme – comme un-e Noir-e, comme un pédé, comme un-e Arabe, comme une lesbienne – tous les jours de leur vie. Aucun degré d’empathie ne peut remplacer l’expérience. Compatir n’est pas pâtir.
Bien sûr, les hommes ont un rôle dans le mouvement féministe, mais il ne peut pas être le même que celui des femmes. Or la non-mixité est déconsidérée, parfois même vue comme un stade archaïque du mouvement, qui serait dépassé. Même dans les groupes non mixtes, on n’en tire pas forcément parti, et le respect de l’ordre du jour prend le pas sur la mise en commun des expériences. Résultat, beaucoup de femmes tiennent sur leur propre oppression un discours désincarné. Or, si elle n’est pas alimentée par la conscience vécue, quasi charnelle, de la réalité de l’oppression, la lutte politique devient un combat philanthropique.
Quand des femmes deviennent les philanthropes d’elles-mêmes, ne se souviennent plus ou veulent oublier qu’elles sont les humiliées et les offensées dont elles parlent, la force n’est plus avec elles. Garder, retrouver les sources de cette force représente aussi l’un des défis du nouveau siècle pour le mouvement féministe. Et pour tous les mouvements d’opprimés."
OK! Marc! mais je regrette de ne pas avoir pu lire ton poème...
c'est fait...;-)
Parfaitement d'accord avec le texte de ton billet Astrale !
Dis-moi, as-tu lu La Domination masculine de Bourdieu ? J'entends déjà Scheiro pester, mais je trouve vraiment que cet ouvrage tardif de Bourdieu (dans lequel, d'ailleurs, du point de vue de la méthode et même s'il ne le reconnaîtrait jamais, il revient un peu et un peu seulement à Lévi-Strauss et à son propre premier travail d'ethnologue) est vraiment intéressant et enthousiasmant -notamment sur la critique un peu facile faite parfois au féminisme de n'être qu'un mouvement de "bourgeoise" ou encore de seulement viser à renverser la "hiérarchie" ou l'ordre de la domination (ce qu'il a pu certes être aussi parfois mais, comme tu le dis plus haut, c'est aussi peut-être en raison / grâce à ces "outrances" qu'il a obtenu...) !
En tout cas, merci pour ce cri du coeur auquel je souscris entièrement, à condition toutefois que les récriminations contre la domination masculine ne servent pas, comme c'est parfois le cas (tout comme pour la lutte contre le racisme par exemple), à masquer la domination plus profonde que me semble être la domination sociale (celles-là ne venant, la plupart du temps, qu'ajouter à celle-ci, je l'accorde...)
Oh, Astrale, l'ayant pensé en premier, j'ai oublié de l'écrire (oui, très logique, je sais) : j'aime beaucoup ce tableau !
et ce n'est vraiment pas le moment de relâcher notre attention.
comme Albertine j'ai beaucoup apprécié l'essai de Bourdieu
merci de ton com, Astrale
Il serait temps de ne plus parler de domination.
Aucun ne domine l'un ou l'autre.
Certes, nous avons des besoins et des envies différentes, des nécessités aussi, pourtant, donnez le choix à une jeune fille, entre un intello et un superbe sportif et voyez ce qu'elle va choisir...
alors un sportif intello, c'est rare...;-)
merci de ton appréciation pour ma peinture Albertine, cela me touche!
Celeste, j'ai découvert ton blog chez fiso, je reviendrai te lire!!
Je crois que nous les femmes nous avons tout à conquérir telle de véritable pionniere des temps modernes, mais acceptons la différence pour la différence en revendiquant cette différence, liberté et égalité des sexes oui mais restons fidèle à ce que nous sommes, pas besoin de se travestir en homme oû de castrer les hommes pour se sentir exister ou respecter, accepte moi comme je suis et je t' accepterais come tu es, nous sommes tous des êtres perfides, menteurs, imparfaits, hypocrites, inconstants,infidèles, faux, superficiels, comme nous pouvons être également doués de talents variés, spontanés, vivants, logiques, éloquents, nous sommes ce qu' il y a de pire et ce qu' il y a de meuilleurs, regardons nous face à face et aimons nous non pas comme des ennemis ou des concurents, ni comme des dominés/dominants mais comme des êtres humains à part entière sans sexes différents mais complémentaires et acceptons simplement la tolérance et le respect de cette différence.
heu Marie, sur ton tableau, les deux spirales en rouge, c'est des seins ?
"nous sommes tous des êtres perfides, menteurs, imparfaits, hypocrites, inconstants,infidèles, faux, superficiels(...)"
heu flybird, tu te prends pour Saint Paul apôtre ou quoi ? Moi je suis certes inconstant et superficiel, voire doublé d'enfant, mais perfide, faux et hypocrite, c'est trop fort, j'suis vexé :-) Il faut pas lire trop de Scheiro tout de même ! (bon m..., je vais encore être haï, honni et pendu ; moi qui pourtant veut du bien à tous les gars et toutes les filles du monde)
peace and love.
Sinon je confirme, j'aime beaucoup les seins en spirales rouges, j'en perdrais même ma toute spinozienne vertu (mais je n'en conserverais que mieux ma spinozienne joie)
oui, tu as deviné, marc...cela dit c'était pas trop dur à deviner...le tableau s'intitule Adam et eve...Adam étant de dos...:-))
J'irai voir du côté de Bourdieu alors...
Cher Marc, me comparer à un Saint ou un Apôtre, c'est du blasphème pour eux, bien entendu! (sourire)
Ce que je voulais dire, c'est que l' homme et la femme sont deux êtres imparfaits et que cela ne sert à rien de se renvoyer la pierre, le féminisme est née de l' entètement des hommes à se croirent supérieure à elles, et si les mentalités évoluent à petits pas, dans beaucoup de pays notamment sous influence religieuse (l' islamisme en autre) , le chemin est encore long à parcourir et les obstacles et barrières nombreuses : analphabètisation( ex : les femmes et petites filles turques), la suprématie matchiste des hommes envers les femmes(Ex : en pologne, violences et humiliations)et je pourrais te citer des milliers d' exemples en France ou dans le monde ou les droits des femmes et des petites filles sont bafouées.
Quand à l'influence de Scheiro, ne t' inquiète pas pour cela, pour ma part,je bois ces ecrits comme un divin nectar et nos joutes verbales me manquent et je me transformerais bien en esclave soumise pour me fondre dans son regard mais je crois savoir qu' il a déja trouvé chaussure à son pied et semble très bien chaussée, moi mème je ne suis pas libre mais trève de plaisanterie cher Marc j' aurais dut préciser que les hommes comme les femmes n'ont pas que des défauts et heureusement pour nous tous!
Très belle peinture Marie, et la position de dos d'Adam laisse place à beaucoup d' interprétation et d' imagination.
C'est le centième anniversaire de Simone De Beauvoir et je suis heureux d'apprendre que le féministe est toujours d'actualité.
Vivant le célibat et étant un peu hermite je ne suis pas à la fine pointe du combat des femmes mais vous avez tout mon appui et je vaus me faire un devoir d'aller voir ou en est ce dossier en ce début de nouveau siècle.
Salutation à tous et spécialement à Marie.
Chère Marie,
Je vois que tu n'as pas publié ma réponse à Marc, m' as tu trouvé trop provocante dans mes propos?
Si c' est le cas je m' en excuse auprès de toi mais je t' assure que ce n' était que de l' humour(notamment le passage qui fait référence à Scheiro, c'est un ami, je n' aime pas qu'on parle de lui avec dérision,c'est quelqu' un de bien que je respecte, il n' y avait aucune arrière pensée derrière!.
Flybird, t'inquiète! j'ai essayé de supprimer la censure, et je ne sais pas pourquoi cela ne marche pas tout le temps, de plus je découvre parfois, non pas dans mes mails, mais dans le site lui même de temps à autre des commentaires à modérer...bref, ça bueugue un peu ce qui fait que les messages sont même parfois mis dans le désordre...excusez moi pour ce désagrément, mais je sais que vous savez faire la part des choses.:-)
peut être que, si scheiro passe par là, il aura la gentillesse de m'expliquer comment faire pour arranger cela. J'ai essayé de changer les données(paramètres) et cela n'est pas suivi d'effet!
bises à tous
Voilà la contribution de mon ami Michel de Montréal...bonne lecture.
"CONSTAT HISTORIQUE:
''IL y a un principe bon qui a créé l'ordre, la lumière et l'homme et un principe mauvais qui a créé le chaos, les ténèbres et la femme.'' PYTHAGORE
Les grecs étaient de grands misogynes. Les romains étaient pires encore: chez eux, la femme a le statut juridique d'un animal domestique. Le début de l'ère Chrétienne ne leur fut pas plus favorables. Le péché fut identifié essentiellement au péché charnel et on considérait la femme comme la tentation du diable.
La misogynie au Moyen-Äge est proverbiale. Le siècle des lumières confine la femme dans le mariage et la maternité. La révolution n'a pas plus favorisé les femmes. Les droits de l'Homme prétendument universels furent conçus en réalité pour le sexe masculin.
Le XIX ième siècle connut l'asservissement de la femme au foyer:
''La destinée de la femme et sa seule gloire sont de faire battre le coeur des hommes...La femme est une propriété que l'on acquiert par contrat...La femme n'est à proprement parler qu'une annexe ce l'homme.'' BALZAC
Pour Beauvoir, la femme doit être reconnue non en tant que femme, mais en tant qu'être humain. Il n'y a que par l'égalité qu'elle peut obtenir justice. Selon Beauvoir deux points peuvent aider à libérer la femme: Participer au travail salarié et le contrôle des naissances qui met fin à la reproduction non choisie qui est la raison principale de la subordination des femmes.
Ces obstacles continuent à sa dresser aujourd'hui, la libération n'est pas accomplie. En 1949, elle l'était moins encore qu'à l'heure actuel. Beaucoup de femme n'osent pas assumer leur indépendance et restent volontairement sous la dépendance de l'homme.
Elles essaient de correspondre à la façon dont les hommes les rêvent pour se faire accepter.
''Voilà donc pourquoi la femme a un double et décevant visage: elle est tout ce que l'homme appelle et tout ce qu'il n'atteint pas.'' BEAUVOIR
Le travail qui reste a accomplir n'appartient pas qu'au ''féministes'' de ce monde mais a tous les ''humanistes'' tout sexes confondue.
Humainement vôtre."
Très belle contribution.
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