samedi 5 janvier 2008

VON GOETHE...


Extrait du "SERPENT VERT"
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À peine furent-ils arrivés sur l’autre bord, que, selon sa coutume, l’arche se mit à balancer et à s’approcher de l’eau avec des mouvements ondulatoires ; bientôt le serpent s’avança vers la rive, la corbeille se posa par terre, et le reptile se roula de nouveau en cercle alentour. Le vieillard s’inclina devant le serpent et lui dit :

« Quelle résolution as-tu prise ?
- De me sacrifier avant qu’on me sacrifie. Promets-moi que tu ne laisseras aucune pierre sur le bord. »

Le vieillard le promit, et, là-dessus, il dit au Beau lis :

« Touche le serpent de ta main gauche et ton amant de la main droite. »

Le Lis se mit à genoux ; elle toucha le serpent et le corps inanimé. À l’instant même, le jeune homme parut revenir à la vie ; il remua dans la corbeille ; il se redressa même et s’assit. La belle voulut l’embrasser ; mais le vieillard la retint ; il aida le jeune homme à se lever, et le soutint, comme il sortait de la corbeille et du cercle.

Le prince était debout, le serin voltigeait sur ses épaules ; la vie leur était revenue à tous deux, mais pas encore l’esprit ; le bel ami avait les yeux ouverts et ne voyait pas, du moins il semblait regarder tout avec indifférence. À peine la surprise causée par cet événement fut-elle un peu apaisée, qu’on remarqua tout à coup la singulière métamorphose que le serpent avait subie. Son beau corps, à la forme élancée, s’était séparé en mille et mille brillantes pierreries ; la vieille, en voulant prendre sa corbeille, l’avait heurté par mégarde, et l’on ne voyait plus rien de la forme du serpent, mais seulement un beau cercle de pierres étincelantes, semées sur le gazon.

Aussitôt le vieillard se disposa à les recueillir dans la corbeille ; sa femme dut l’aider dans ce travail. Puis ils portèrent tous deux la corbeille au bord de l’eau dans un endroit élevé, et le vieillard, au grand chagrin de la belle et de sa femme, qui auraient fort désiré d’en choisir quelques-unes pour elles, jeta toute la charge dans la rivière. Comme des étoiles scintillantes, les pierres voguèrent avec les flots, et l’on ne put distinguer si elles se perdirent dans le lointain ou si elles enfoncèrent....

Inspiration! A vous.
PS: photo prise en Islande, 2006.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

« Messieurs, dit là-dessus avec respect le vieillard aux feux follets, je vous montre maintenant le chemin, et je vous fraye le passage ; mais vous nous rendrez le plus grand service, en nous ouvrant la porte du sanctuaire, par où nous devons entrer cette fois, et que vous seuls pouvez ouvrir. »

Les feux follets firent une révérence polie et se tinrent en arrière. Le vieillard à la lampe avança le premier dans le rocher, qui s’ouvrait devant lui ; le jeune homme le suivit, comme par une impulsion machinale ; le Beau lis marchait à quelque distance derrière lui, incertaine et silencieuse ; la vieille ne voulut pas rester en arrière ; elle étendait la main, afin que la lumière de la lampe pût l’éclairer ; les feux follets fermaient la marche, rapprochant les pointes de leurs flammes, et paraissant causer ensemble.

Ils n’avaient pas marché longtemps, que le cortège se trouva devant une grande porte d’airain, dont les battants étaient fermés avec une serrure d’or. Le vieillard appela les feux follets, qui ne se firent pas presser longtemps, et se mirent vivement à consumer de leurs flammes les plus aiguës la serrure et les verrous.

Le bronze retentit, lorsque soudain les portes s’ouvrirent avec fracas, et que les nobles images des rois apparurent dans le sanctuaire, éclairées par les lumières qui survenaient. Chacun s’inclina devant les vénérables monarques ; les feux follets surtout n’épargnèrent pas les burlesques révérences. Après une pause :

« D’où venez-vous ? dit le roi d’or.
Du monde, dit le vieillard.
Où allez-vous ? demanda le roi d’argent.
Dans le monde.
Que venez-vous faire ici ? demanda le roi de bronze.
Vous accompagner », dit le vieillard.

Le roi mélangé allait prendre la parole, quand le roi d’or dit aux feux follets, qui s’étaient approchés trop près de lui :

« Éloignez-vous de moi ! mon or n’est pas pour votre bouche. »

Ils se tournèrent vers le roi d’argent et s’inclinèrent devant lui ; sa robe brillait agréablement de leur reflet doré.

« Soyez les bienvenus, dit-il, mais je ne puis vous nourrir : prenez ailleurs votre pâture et apportez-moi votre lumière. »

Ils s’éloignèrent, et, passant devant le roi de bronze, qui ne sembla pas les remarquer, ils se glissèrent vers le roi mélangé.

« Qui régnera sur le monde ? cria-t-il d’une voix saccadée.
Celui qui se tiendra sur ses pieds, répondit le vieillard.
C’est moi ! dit le roi mélangé.
On verra, dit le vieillard, car le temps est venu. »

Le Beau lis se jeta au cou du vieillard, et l’embrassa avec la plus vive tendresse.

« Père saint, lui dit-elle, je te rends mille actions de grâces car je viens d’entendre, pour la troisième fois, la parole prophétique. »

Elle avait à peine dit ces mots, que ses bras s’attachèrent au vieillard plus fortement encore, car le sol s’ébranlait sous leurs pieds ; la vieille et le jeune homme se tinrent aussi l’un à l’autre ; les mobiles feux follets étaient les seuls qui ne s’apercevaient de rien.

On pouvait sentir distinctement que le temple tout entier se mouvait, comme un navire qui s’éloigne doucement du port, quand les ancres sont levées ; les profondeurs de la terre semblaient s’ouvrir devant lui, à mesure qu’il avançait ; il ne heurtait nulle part, aucun rocher ne s’opposait à sa marche.

Pendant quelques instants, une fine pluie sembla pénétrer par l’ouverture de la coupole. Le vieillard tint le Beau lis avec plus de force, et lui dit :

« Nous sommes sous la rivière et nous approchons du but. »

Peu de temps après, ils crurent être arrêtés, mais c’était une erreur, le temple montait. Alors il se fit sur leurs tètes un bruit étrange des planches et des poutres, grossièrement assemblées, pénétraient, avec des craquements, par l’ouverture de la coupole. Le Lis et la vieille se jetèrent de côté ; l’homme à la lampe saisit le jeune homme et demeura immobile. C’était la petite cabane du passeur, que le temple, dans son ascension, avait séparée du sol et qu’il avait absorbée en lui. Elle descendit peu à peu et couvrit le jeune homme et le vieillard.

Les femmes criaient et le temple fut ébranlé, comme un vaisseau qui heurte la terre à l’improviste. Les femmes erraient avec angoisse dans l’obscurité autour de la cabane ; la porte en était fermée, et nul ne les entendait heurter. Elles heurtèrent plus fort, et furent bien surprises, lorsqu’à la fin le bois rendit un son métallique. La vertu de la lampe enfermée dans la cabane l’avait changée du dedans au dehors en argent. Bientôt elle changea même de figure ; le noble métal quitta les formes improvisées de planches, de poteaux et de poutres, et s’étendit en une admirable chapelle travaillée en bosse. Un magnifique petit temple s’élevait au milieu du grand, ou, si l’on veut, c’était un autel digne du temple.

Le jeune homme monta par un escalier intérieur ; l’homme à la lampe l’éclairait, et un autre personnage semblait le soutenir, marchant devant lui, en court vêtement blanc, et portant à la main une rame d’argent. On reconnut d’abord en lui le passeur, l’ancien habitant de la cabane métamorphosée.

Le Beau lis monta les degrés extérieurs, qui menaient du temple à l’autel, mais elle dut se tenir encore éloignée de son bien-aimé. La vieille, dont la main était devenue toujours plus petite, aussi longtemps que la lampe avait été cachée, s’écria :

« Faut-il que je sois encore malheureuse ? Parmi tant de prodiges, n’en est-il aucun qui puisse sauver ma main ? »

Son mari lui montra la porte ouverte et lui dit :

« Tu vois que le jour commence à luire : cours te baigner dans la rivière.
Quel conseil ! Je deviendrai toute noire ! Je disparaîtrai tout entière ! N’ai-je donc pas encore payé ma dette ?
Va, dit le vieillard, et crois-moi. Toutes les dettes sont payées. »

La vieille courut, et, au même instant, les rayons du soleil levant éclairèrent la couronne de la coupole. Le vieillard s’avança entre le jeune homme et la vierge et s’écria :

« On en compte trois qui règnent sur la terre, la sagesse, l’apparence et la force. » Au premier de ces mots, le roi d’or se leva ; au second, le roi d’argent ; et, au troisième, le roi de bronze s’était aussi levé lentement, quand tout à coup le roi mélangé s’assit avec maladresse. Tous ceux qui le virent furent sur le point de rire, malgré la solennité du moment ; car il n’était pas assis, il n’était pas couché, il n’était pas appuyé, mais il s’était affaissé dans une disgracieuse posture.

Les feux follets, qui s’étaient occupés de lui jusqu’alors, se retirèrent à part ; bien que l’aurore les fit pâlir, ils paraissaient de nouveau bien nourris et bien enflammés ; avec leurs langues aiguës, ils avaient léché adroitement jusqu’au fond les veines d’or de la statue colossale. Les espaces vides irréguliers qui en étaient résultés, restèrent quelque temps ouverts, et la figure demeurait dans sa première forme ; mais, lorsqu’enfin les plus fines veines furent absorbées, tout à coup la statue se brisa, et, par malheur, justement aux endroits du corps qui restent fixes quand l’homme s’assied ; au contraire, les jointures qui auraient dù se plier conservèrent leur rigidité. II fallait rire ou détourner les yeux ; cet objet équivoque, moitié figure, moitié masse informe, était affreux à voir.

L’homme à la lampe fit descendre de l’autel et conduisit droit au roi de bronze le jeune homme, toujours engourdi et le regard fixe. Aux pieds du puissant prince était une épée dans un fourreau de bronze. Le jeune homme l’attacha à sa ceinture.

« L’épée à gauche, la droite libre ! » s’écria le puissant roi.

De là ils s’avancèrent vers le roi d’argent, qui baissa son sceptre vers le jeune homme. Celui-ci le prit de la main gauche, et le roi lui dit d’une voix amicale :

« Paissez les brebis. »

Lorsqu’ils arrivèrent au roi d’or, il posa, de sa main paternelle, sur la tête du jeune homme, la couronne de chêne, et lui dit en le bénissant :

« Reconnais le bien suprême ! »

Pendant cette promenade, le vieillard avait observé attentivement le jeune homme. Après qu’il eut ceint le glaive, sa poitrine s’était élevée, ses mains se mouvaient et ses pieds foulaient le sol avec plus de fermeté ; lorsque le sceptre eût passé dans sa main, sa force avait paru prendre de la douceur, et, par un charme inexprimable, devenir encore plus puissante ; mais, quand la couronne de chêne décora sa chevelure bouclée, ses traits s’animèrent, son oeil brilla d’une ineffable intelligence, et le Lis fut le premier mot qui sortit de sa bouche.

« Beau lis ! s’écria-t-il, en montant au-devant d’elle sur les degrés d’argent, car elle avait assisté à sa promenade du balcon de l’autel, Lis adoré, l’homme qui a reçu tout en partage, que peut-il souhaiter de plus précieux que l’innocence et la secrète affection que m’apporte ton coeur ?

Ô mon ami, poursuivit-il, en se tournant vers le vieillard et regardant les trois statues sacrées, il est magnifique et assuré, l’empire de nos pères ; mais tu as oublié la quatrième puissance, dont l’empire sur le monde est plus ancien encore, plus général, plus certain : la puissance de l’amour. »

À ces mots, il prit la belle dans ses bras ; elle avait rejeté son voile, et ses joues se couvrirent d’un plus bel et plus durable incarnat. Le vieillard dit en souriant :

« L’amour ne règne pas, il instruit, et cela vaut bien mieux. »

Au milieu de cette solennité, de ces joies, de ce ravissement, on n’avait pas observé que le jour était tout à fait venu ; et tout à coup, à travers la porte ouverte, des objets tout nouveaux frappèrent les yeux de la compagnie. Une grande place entourée de colonnes formait l’avant-cour, à l’extrémité de laquelle on voyait un pont magnifique, dont les arches nombreuses s’étendaient à travers le fleuve ; il était pourvu des deux côtés de commodes et superbes colonnades à l’usage des voyageurs, dont il s’était déjà trouvé des milliers, qui allaient et venaient diligemment. La grande avenue du milieu était animée par des troupeaux, des mules, des cavaliers et des voitures, qui, sans se faire obstacle, circulaient à longs flots ; ils semblaient tous s’émerveiller d’un ouvrage si commode et si magnifique ; et autant le nouveau roi et son épouse trouvaient de bonheur dans leur amour mutuel, autant le mouvement et la vie de ce grand peuple leur causaient de ravissement.

« Bénis la mémoire du serpent, dit le vieillard tu lui dois la vie ; tes peuples lui doivent le pont par lequel ces rives voisines sont animées et réunies. Ces pierreries nageantes et brillantes, restes de son corps sacrifié, sont les bases de ce pont superbe ; c’est sur elles qu’il s’est bâti de lui-même, et qu’il se maintiendra. »

On allait lui demander l’explication de cet étrange mystère ; soudain quatre jeunes filles se présentèrent à la porte du temple. À la harpe, au parasol, à la chaise d’ivoire, on reconnut d’abord les compagnes du Lis ; mais la quatrième, la plus belle, était une inconnue, qui, jouant avec elles comme une soeur, traversa vivement le temple, et monta les degrés d’argent.

« Me croiras-tu désormais, ma chère femme ? dit à la belle le maître de la lampe. Heureuse es-tu ! heureuse toute créature qui se baignera ce matin dans le fleuve ! »

La vieille, embellie et rajeunie, et qui n’avait pas conservé une trace de sa première figure, entourait de ses jeunes bras ranimés l’homme à la lampe, qui recevait ses caresses avec amitié.

« Si je suis trop vieux pour toi, dit-il en souriant, tu peux te choisir aujourd’hui un autre mari. Dès ce jour aucun mariage n’est valable, s’il n’est pas conclu de nouveau.
Ne sais-tu donc pas, lui dit-elle, que tu es aussi rajeuni ?
Je suis charmé de paraître à tes jeunes regards un vaillant jeune homme. Je reçois de nouveau ta main, et je vivrai volontiers avec toi jusqu’au prochain millénaire. »

La reine souhaita la bienvenue à sa nouvelle amie, et descendit, avec ses autres compagnes, dans l’autel, tandis que le roi, avec les deux hommes, regardait du côté du pont et considérait avec attention le mouvement de la foule.

Mais sa joie ne fut pas de longue durée, car il vit un objet qui lui causa un moment de chagrin. Le grand géant, qui semblait n’être pas encore bien éveillé, chancelait sur le pont, et il y causait un grand désordre. Il s’était levé fort assoupi, comme à l’ordinaire, et avait voulu se baigner dans l’anse accoutumée. Il avait trouvé, à la place, la terre ferme, et il s’était avancé en tâtonnant sur le large pavé du pont. Là, quoiqu’il marchât très lourdement au milieu des hommes et du bétail, sa présence, qui étonnait tout le monde, n’était cependant sentie de personne. Mais lorsque le soleil lui donna dans les yeux, et qu’il éleva les mains pour s’en préserver, l’ombre de ses poings énormes passa et repassa derrière lui si brusquement, si maladroitement, parmi la foule, que les gens et les bêtes étaient renversés en grandes troupes, blessés, et couraient le risque d’être précipités dans le fleuve.

Le roi, à la vue de ce désordre, porta par un mouvement involontaire la main sur son épée, et aussitôt il réfléchit, regarda tranquillement d’abord son sceptre, puis la lampe et la rame de ses compagnons.

« Je devine ta pensée, dit le maître de la lampe ; mais nous et nos forces nous sommes sans puissance contre cet impuissant. Sois tranquille : il fait du mal pour la dernière fois. Heureusement son ombre ne tombe pas de notre côté. »

Cependant le géant s’était approché toujours davantage. En présence de ce qu’il voyait de ses yeux, les bras lui tombèrent d’étonnement : il ne faisait plus de mal, et il entra dans l’avant-cour en regardant bouche béante.

Il marchait droit à la porte du temple, quand il fut arrêté soudain et fixé sur le sol au milieu de la cour. Il y demeura, puissante et colossale statue d’une pierre brillante et rougeâtre. Son ombre indique les heures, qui sont marquées en cercle sur le sol autour de lui, non pas en chiffres, mais en nobles et expressives images.

Le roi fut bien charmé de voir l’ombre du géant utilisée ; la reine fut bien surprise, lorsque, en venant de l’autel, magnifiquement parée, avec ses jeunes suivantes, elle vit l’étrange figure, qui lui masquait à peu près la vue du pont.

Le peuple se pressa près du géant, devenu immobile ; il l’entoura, admirant sa métamorphose. De là, il se dirigea vers le temple, qu’il semblait n’avoir observé qu’à ce moment, et il s’avançait en foule vers l’entrée.

En cet instant, l’autour, qui portait le miroir, vint planer au-dessus du dôme, et, recueillant la lumière du soleil, il la dirigea sur le groupe placé à l’autel. Le roi, la reine et ses dames d’honneur parurent, dans la voûte sombre du temple, éclairés d’une lumière céleste, et tout le peuple se prosterna la face contre terre. Quand la foule se fut remise et se releva, le roi, avec les siens, était descendu dans l’autel, afin de gagner son palais par des issues secrètes, et le peuple se répandit dans le temple pour satisfaire sa curiosité. Il considéra avec étonnement et respect les trois rois debout ; mais il était fort curieux de savoir quelle masse pouvait être cachée sous le tapis, dans la quatrième niche ; en effet, sans s’arrêter à son peu de mérite, une charitable bienséance avait étendu sur le roi tombé un magnifique tapis, que nul regard ne devait pénétrer et qu’aucune main ne devait soulever.

Le peuple n’aurait pas cessé de contempler et d’admirer, et la foule croissante se serait étouffée dans le temple, si son attention n’avait pas été attirée de nouveau vers la grande place.

Des pièces d’or tombèrent tout à coup comme du ciel, sonnant sur les dalles de marbre. Les passants les plus proches se jetèrent dessus pour s’en saisir ; le prodige se répétait isolément, de place en place. On comprend bien que les feux follets, en se retirant, avaient voulu se donner encore un plaisir, et qu’ils dissipaient joyeusement l’or qu’ils avaient tiré des membres du roi tombé. Le peuple, avide, courut çà et là quelque temps encore ; il se pressait et se déchirait, même lorsqu’il ne tomba plus de pièces d’or. Enfin il s’écoula peu à peu, il poursuivit son chemin, et, de nos jours encore, le pont fourmille de passants et le temple est le plus fréquenté de la terre.

j' aime beaucoup la photo du geyser, caprice et fragilité de la nature.
bises Nathalie

Fede Zic a dit…

très très belle photo!

ciao,
Federica

Astrale a dit…

Merci de compléter ce magnifique conte, nathalie. C'est une source inépuisable de symboles poétiques.

fede zik: auguri! je reviendrai sur ton blog pour lire en italien. Il faut que je progresse. j'y vais chaque année, Umbria, trasimeno...;-)

Anonyme a dit…

Superbe photo en effet !