Après un périple de plusieurs centaines de kilomètres, notre héroïne s'est retrouvée at home...cre-vée! le morale un peu en bas, quelques tracasseries par-ci par-là...enfin, voilà qu'elle se décide à rendre visite au "festival d'ici et d'ailleurs" de châlons en champagne. Elle découvre alors IBRAHIM MAALOUF, un artiste doué, sympathique, jouant de la trompette de façon exceptionnelle dans un groupe épatant: guitare, basse, percus, batterie, métallo phone...
le morceau qu'elle préféra fut une composition en la mémoire de ces tristes heures passées à attendre des nouvelles d'amis ou de famille, au téléphone, toujours "occupé"mais qui ne venaient jamais, durant la guerre civile du LIBAN.
Elle se souvint alors combien elle s'était inquiétée pour son ami de toujours, Fadi, qui était reparti là-bas, et qui ne donna plus signe de vie pendant plus de 2 mois. les nouvelles par ailleurs étaient très mauvaises...cette attente fut particulièrement angoissante. Il revint de cet enfer, marqué, mais sain et sauf.
le LIBAN n'en n'a pas encore fini...toujours dans les soubresauts d'une paix hypothétique. Lhéroïne devait visiter ce pays depuis si longtemps...chaque année, le voyage est repoussé...
Cette musique lui rappela tout cela, et la montée en puissance des vibrations instrumentales la firent frissonner. La musique a cette vertu de vous transporter, de vous faire tout oublier, de vous laver les neurones et de vous faire ressentir....
la vie.
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