il est un temps de l’apaisement, de la réconciliation.
Il ne nous est pas donné de pouvoir pardonner, mais à l’instant où l’on y songe, le coupable lui, n’en a surement pas grand chose à faire...il vit avec la conscience de ce qu’il a fait, dans le remords, ou sans, ou il n’est plus.
Dès lors que l’on y accorde du sens alors il apparait que ce sentiment implique un cheminement qui est passé par toute les étapes du deuil. Faisant suite à la sidération, puis la colère au travers de l’envie de vengeance, les larmes ont dû couler, sinon elles pèsent dans le cœur, dans l’âme comme un océan sombre et insondable.
Alors survient la sérénité qui ne dit pas l'oubli, mais l'acceptation.
Accepter de vivre avec la blessure.
28 commentaires:
La cicatrice ne serait-elle pas alors l'un des signes particuliers de la personnalité ?
Mieux encore, l'offense ne serait-elle pas la serpette qui sculpte la personnalité ?
Le pardon, Astrale ? Mais c'est la pire perversion de l'âme humaine que l'église chrétienne a pu enfoncer dans le crâne des individus.
Seule la vengeance, la vendetta, le kanoun, la baraka, etc. libère l'homme de la douleur de l'offense reçue.
A méditer comme un tagin ou des spaghetti qui se mangent froid...
Paradox, la personnalité est surement sculptée , en tout cas marquée par le vécu. Je laisse le soin à Albertine, à Ulysse, ou à Scheiro de citer Nitch (je l'écris comme ça exprès, ça me fait gagner du temps) dans la généalogie de la morale, repris( pour l'essentiel) par un de mes chanteur préféré, Maxime Leforestier:"tout ce qui ne m'a pas tué, m'a rendu plus fort".
Scheiro, le pardon, dans ce que j'en connais dans la religion chrétienne, mais c'est vrai aussi pour les juifs et les arabes, n'est pas accessible à l'homme. L'homme peut demander à Dieu de pardonner pour lui...phrase célèbrissime de Jesus/ "mon, Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font".
Le pardon par conséquent devient une illusion...
La vengeance est tangible: j'ai revu hier soir, jusu tard dans a nuit, ce chef d'oeuvre de Coppola: "le Parrain".
On comprend mieux que par n'importe quelle démonstration, où mène une vengeance aveuglée par la haine.
Je t'accorde, Scheiro, qu'une petite vengeance, au passage, il est vrai que cela gratifie:... l'estime de soi!
bien à vous
Le pardon n'est pas une faiblesse, c'est la force exceptionnelle de celui qui à une telle puissance d'amour universel qu'il n'a rien a pardonner.
Effectivement, Astrale, les religions du Livre parlent du pardon, sauf que les chrétiens avec St Augustin ont poussé ce concept un peu plus loin. Ce qui est sûr c'est que seul Dieu peut pardonner mais, comme on le sait, Dieu est mort alors il ne nous reste que ce qu'on sait faire le mieux sans Lui et, ce que l'on avait très bien codé avant que Son règne advienne : la vengeance !
Pas la vengeance aveugle, celle qui déborde le rite et tombe dans l'hystérie, mais la vengeance civilisée, raisonnée, froide, calculée, intelligente, bien préparée, épicée avec soin, la vengeance qui nous fait saliver avant même de l'avoir consumer ;-)
On a trop détruit par amour...de la vengeance.
Mais j'enfonce des portes ouvertes là...tellement béantes qu'elles m'en donnent le vertige...
J'aime bien !
Oui j'aime bien ce petit billet engageant. Et d'ailleurs je préfère nettement quand il n'y a pas de points de suspensions ;-) ça fait toujours plus "construit".
Oui le pardon est une notion très chrétienne. Et c'est justement parmi les bonnes notions du christianisme où tout n'est pas à jeter, loin s'en faut. Les plus belles paroles de Jésus-Christ, quel que soit le statut qu'on lui accorde, gardent à mon sens une grande force.
Je ne pense pas que le pardon soit inaccessible aux humains. C'est parfois très difficile mais il y a des exemples historiques même si là, hélas, je ne les ai plus précisément en tête.
Sonia avait fait un billet sur mon blog à propos de Nelson MAndela qui avait pardonné à ceux l'ayant si longtemps fait croupir en prison.
Et puis sans pardon, point de paix, il faut que quelqu'un tende la main en premier et que l'autre accepte.
Moi perso... heu, non, je déteste parler de moi perso !
Bien à toi Marie,
A mon sens, rien n'apaise la douleur intérieure si on parle de la perte d'un être cher qui a été arraché à la vie dans la violence.
Comment combler l'absence ? Comment oublier les souffrances subies ?
Ni la vengeance, ni le pardon ne permettent d'y parvenir.
Se venger, c'est simplement céder à la même pulsion qui a conduit l'autre (qui n'est jamais qu'un autre soi) à ôter la vie. Loin de moi les commentaires lénifiants des séries télé américaines. Je ne fais qu'un constat : la vengeance, qu'elle soit froide, calculée, "civilisée" comme le dit Scheiro, ou bien brûlante, instinctive, barbare et brutale, ne fait qu'apaiser sa propre soif de sang. La preuve en est que bien souvent on se contente du premier bouc émissaire qui passe et qu'on passe sa rage sur lui...
La vengeance concerne tout le monde sauf la victime qui est oubliée à ce grand jeu du "je te ferai au moins autant de mal que tu m'en as fait en m'arrachant l'être aimé". Moi, moi, moi...
La vengeance est en effet un instrument idéal de perpétuation infinie des conflits humains. Rien à redire. Top du top.
Et le pardon, tout en étant moralement plus acceptable c'est un peu la même chose, sauf que c'est la raison qui prime sur la passion. La raison qui décide que de manière pragmatique qu'il vaut mieux pardonner, pour ne pas se laisser dévorer par la haine, ou bien parce que de toutes façons on n'a pas le choix politique ou économique de faire autrement. Ou aussi parfois, ne nous leurrons pas, parce qu'on est trop lâche pour aller frapper son ennemi...
Quand ça marche, le pardon, c'est très bien, c'est joli et ça fait des images historiques pour la télé...
Mais si un seul de ces artifices permet de faire disparaître la douleur et la peine, alors je veux bien manger mon chat ! Avec les poils... Si elles s'atténuent c'est l'oeuvre protectrice du temps. Si elles disparaissent, c'est qu'on ne vaut pas mieux que le pire des assassins...
La seule chose qui vaille, quoi qu'on en pense, c'est la justice et le droit imposés par la société. Elle punit, elle venge, elle aide à surmonter le deuil. Elle canalise les pulsions de mort des individus comme des groupes.
A bientôt
Tu as raison Corto, de dire que la Justice est la garantie de ne pas sombrer dans la barbarie. Encore faut-il qu'elle ne s'en serve pas. La peine de mort n'est pas abolie partout. Mais on ne va pas refaire le monde, hein? ;-)
Arrrghhh vaste sujet … et je n’aime pas faire dans l’éthique promotionnelle de valeurs discutables … Oui le pardon existe sans doute mais je ne l’ai pas rencontré ! Il n’est rendu possible que si celui qui est pardonné accepte franchement le pardon [et donc se pose l’enjeu qu’est le repentir - d’où sa proximité avec l’institution qu’est la justice] et inversement que si celui qui pardonne le fait librement et consciemment : ce qui est plutôt inhabituel parce que je tiens les êtres agissants librement pour assez rares [d’où le fait d’ailleurs que sa rareté entraîne sa (reconnue ?) noblesse et de fait sa contestation] Notez en outre que le pardon ne change rien à ce qui s’est produit tout au contraire d’ailleurs, le pardon s’inscrit contre l’oubli : il dit : « il ne faut pas oublier » – ce qui interdit de confondre le pardon avec la formule paternelle/maternelle « allez on oublie tout… » . Le pardon est aujourd’hui reconnu comme un performatif un « speech act » à la mode d’Austin : ce qui le constitue – même s’il est composé de peu de mots – comme un acte à l’état pur. Le plus difficile problème serait à mon sens de répondre à la question : tout acte est il pardonnable ? Ou comme beaucoup le pensent : existe-t-il de l’impardonnable ? La question ne peut être résolue que si sont identifiés non les conséquences du pardon mais les motifs du pardon. Le pardon à un coût ; lequel ? Si peu de gens aiment à être pardonnés c’est sans doute pour la raison qu’il fantasment la supériorité de la position de celui qui pardonne : or le pardon est au contraire la force de la victime de se hisser non plus haut mais à même hauteur que le coupable : que le coupable ne l’accepte pas est fréquent mais dès lors qu’il le reconnaît alors il peut être pardonné : il reconnaît par là que la violence qu’il a infligé était indue. Le pardon doit quoi qu’il en soit demeurer une possibilité humaine même s’il n’était que l’horizon de l’éthique.
C'est Ariaga qui a peut être raison...
D'ailleurs, les protestants qui ont réformés leur religion, ont cette possibilité:celle de pardonner.
Personne n'a songé, ne serait-ce qu'un instant, qu'il soit possible de se pardonner à soi-même ?
N'avons-nous donc jamais rien à nous reprocher ? Que cela soit justifié ou non n'a pas d'importance.
Astrale nous dit qu'il est bon d'accepter : n'est-il pas bon de s'accepter soi-même, pour commencer ? De se pardonner ses faiblesses ? Je n'ai pas dit non plus qu'il fallait les encourager, ni même ne pas chercher à les gommer si tel est son objectif.
Pardonner, c'est reconnaitre l'imperfection de qui ou quoi que ce soit, y compris, si l'on y croit, par rapport à une divinté créatrice, ou encore, au destin. Malgré toutes les perfections dont on peut faire preuve.
D'ailleurs, tout système serait imparfait s'il n'acceptait pas l'imperfection en son coeur, comme l'un de ses composants, même si tous les autres sont parfaits.
Bref, reconnaitre, se reconnaitre, comprendre et prendre conscience de tout et de rien, puis accepter, s'accepter, tel quel, même avec vengeance (ça peut aussi se pardonner), même avec toute la cruauté dont je fais preuve, ou la perversité, ou quoi que ce soit qui est de ma nature, mais, en avoir pleine et entière conscience, être responsable, se savoir responsable, et, ainsi, être disponible.
Pourquoi ?
Au moins pour respecter le progrès (je ne parle pas de technologie uniquement).
Donc, pour passer à autre chose.
Maintant que celui qui le refuse...
... il va lui arriver quoi? ... C'est aussi un acte que de le refuser : mais plus personne n'y pense...
il est quelques actes pour lesquels je ne souhaite pas être pardonné. Par personne inclusivement la divinité tutélaire!
Rien, cher Ulysse, il ne lui arrivera rien. Chacun est libre non ? (j'avais besoin d'une conclusion.)
Je me rends compte que la question de l'honneur soulevée avec celle de la vengeance est une conception totalement ignorée de nos jours dans ce vieux pays matérialiste puisque personne ne s'est interrogé sur la fonction de la vendetta qui a prévalue dans tous les pays du pourtour méditerranéens. Comme chez les Iqar'iyen pour qui la terre et les femmes (haram) incarnent l'honneur des hommes et du lignage : les défendre contre toute atteinte constitue l'acte obligatoire par excellence, que l'on accomplit armes à la main. Il existe ainsi dans les villages des hommes de prestige qui, ayant capté femmes et terres, ont d'autant plus d'occasions de défendre leur honneur, et y risquer leur vie. Toutefois, les conflits d'honneur entre hommes ou entre lignages peuvent être arrêtés par une autre voie : on fait appel à de saints hommes (chorfa), porteurs de la baraka (grâce divine), qui agissent en médiateurs, au nom de la loi musulmane révélée, et peuvent interrompre le cycle des vendettas.
Ceci n'a pas grand chose à voir avec la vengeance comme elle est communément comprise, mais on peut imaginer que le pardon n'est pas la panacée dans le règlement des offenses : l'homme civilisé peut faire abstraction du pardon et de la justice arbitraire des tribunaux composés de fonctionnaires de l'Etat.
Reste à ne pas confondre l'homme et l'individu occidental du XXIème siècle largement façonné et influencé par les valeurs du Livre.
Ce qui n'est pas le cas sur l'ensemble de la planète. Quand vous parlez de l'homme, il faut spécifier du quel, sinon votre vision restera ethnocentrée et ne recouvrira certainement pas toute l'humanité.
Il est sûr que nous parlons de l'européen moyen.
Peut-on rêver à une uniformisation de l'humanité ? Est-ce vraiment souhaitable ?
Cependant, selon le code de l'honneur que tu cites, la vengeance est encadrée, elle n'est pas laissée totalement livrée à elle-même : elle répond à un besoin de pardon par l'acte vengeur sans qu'une succession de vengeance ne vienne endeuiller toute la communauté et finisse par l'affaiblir jusqu'à l'anéantir (le problème de la vengeance est là); de plus, toujours selon ce code, cela permet à quiconque de prouver sa valeur, aux autres et à lui-même, de montrer du courage, et de faire preuve de volonté de dignité.
Sauf que si demain cela se passait comme ça ici, cela dégénérerait imanquablement : coups de fusils dans le dos le soir dans les ruelles, coups de couteaux, paiements d'hommes de mains pour accomplir la sale besogne, suicides, bref, loin, très loin du code d'honneur...
Tu as raison Scheiro, c'est bien une question de culture.
Et puis il y a aussi l'honneur du chasseur de mammouths et de rhinocéros laineux ! Il ne faut pas l'oublier lui ! Quand les chasseurs des clans voisins lui piquent son territoire de chasse en pleine ère glaciaire, il fait comment pour nourrir ses ptits cro-magnons hein ? Il met un point d'honneur à aller récupérer la viande dans le camp ennemi et à récupérer au passage une ou deux beautés, histoire de se venger et d'occuper ses longues nuits d'hiver dans sa grotte.
Le système de la vendetta est bien connu à l'intérieur des petites communautés humaines et entre petites communautés humaines. A l'échelle d'une société globalisée de plusieurs millions d'individus (eh oui ! même la France qu'est toute chtiote c'est déjà 60 millions de blaireaux !) on a besoin d'un système rationnel et d'un droit établi et objectif. Eh oui ! C'est comme ça ! Pas le choix ! Sinon après c'est Mad Max ou New-York 1997 ! Ben oui.
C'est un peu comme si on revenait aux bonnes vieilles lois de nos ancêtres germaniques d'avant la civilisation romano-pourrie qui nous a imposé son droit et ses tribunaux : si vous zigouillez un gugusse vous donnez quelques pièces d'or à la famille (généralement une partie des pièces que vous avez piqué au gugusse en question) et hop ! Blanc comme neige !
Les sociétés évoluent. Pour ceux qui le regrettent, il ne reste plus qu'à trouver une tribu quelque part qui n'aurait pas internet ou la télé...
En Papouasie Nouvelle-Guinée. Par ex. Là-bas, alors qu'elles servaient pour résoudre tous les problèmes de vengeance notamment (mais de vol d'épouse ou de cochon ou de terre...) les guerres tribales ont disparu depuis 25 ans environ, remplacée depuis par un simulacre et des dédommagements.
Surtout qu'il y a encore 40 ans (c'est pas si vieux !) ils pratiquaient le...cannibalisme : malheur aux vaincus, ils allaient finir dans le potage.
Merci de tous vos commentaires; j'ai pris une décision sérieuse, là, écoutez bien: j'ai décider de me pardonner, et pour ceux qui ne me demandent pas de les pardonner, hé bien je ne me pose plus la question du pardon: j'ai décidé de ne pas leur pardonner.point.
c'est clair?
et c'est grâce à vous! oui, oui!
passé la petite vengeance(mais une vengeance justifiée, non cruelle) que je déguste par petite gorgée alors même que je ne m'y attend pas, je regarde droit devant, je laisse les cons de côté, sans mépris, mais je ne m'encombre plus l'esprit de pensées parasites.
Les chiens aboient, la caravane passe, ça- fait- du- bien.!
Je suis sur la bonne voie, non?
La voie de la sagesse !!! Astrale !
C'est le meilleur chemin que tu puisses suivre. Live and let die !
Chère Astrale,
te voilà libre maintenant que tu t'acceptes et que tu acceptes les autres tels qu'ils sont.
Vi ! Et c'est une grande force que de pouvoir ne plus se laisser parasiter la pensée par les cons... Et puis... leur connerie les attriste déjà, pas la peine de se laisser attrister par elle en plus...
Bonne journée Astrale !
Merci les âmis...
le pardon oû l' art de surpasser sa colère, son amertune, sa souffrance.
Que la route est longue, d' autant plus longue lorsqu'on ne crois pas en dieu, ni en la justice humaine.
Doit on pour autant s' abaisser au mème niveau que le barbare ou monstre ou coupable qui inflige cette blessure voire déchirure, vaste dilemme, comment peut- on pardonner à un violeur qui viole un enfant, comme peut- on pardonner à des poseurs de bombes de tuer des innocents, je pourrais citer des milliers d' exemples, comment ne pas ressentir cette fureur qui vous noue les trippes et vous ronge, comment retrouver la paix de l' âme ou de l' esprit, comment trouver la force et la maturité de dire je te pardonne pour le mal que tu as fais, pour le mal que tu m' as fait, comment trouver ce courage,comment oublier notre moi et aller au delà de soi pour trouver assez de compassion, de tolérance, d'indulgence, je crois qu' il est trop facile de dire , le pardon, nous grandis car nous prouvons de ce fait notre supériorité sur celui qui a commis la faute, accepter aveuglément que l' autre soit imparfait et que de ce fait je le cautionne à faire tout ce qu'il veut et notamment être au dessus des lois et après demander à dieu de me pardonner ou de le pardonner lui un pauvre pècheur, désolée mais pour ma part je ne le peut pas, je veux pouvoir crier ma douleur, et pouvoir la soulager en ne pardonnant jamais car je veux me souvenir du moindre détails et ne pas oublier, ne surtout pas oublier, n'ont pas que je fasses partie des cons, incapable de compassion ou de bonté, mais parcequ'il est trop facile de pardonner, et je n'ai pas ce pouvoir, d' ailleurs qui à la légitimité de l' avoir ce pouvoir, personne si ce n' est ce soit disant imposteur inventé par d' autres imposteurs qui n' est que méséricorde, alors je dis non point de pardon, je crache sur le pardon et si je dois faire un choix, je choisis l' enfer( moi qui ne croit déja pas en dieu) pour infliger la mème souffrance, si n'est pire alors va pour le diable mais qui me laisse savourer ma haine, ma colère, qui me laisse hurler ma douleur, qui me laisse ma peine et ma souffrance signe que je suis bien vivante et que si l' autre est imparfait, qu'on me laisse le droit de l'etre également en refusant tout pardon.
Certains disent que pardonner, c' est retrouver une paix intérieure, et si elle me plait moi cette souffrance qui fait que je suis encore debout et que je trouve un sens à mon existence gràce à elle.
je veux etre vivante et pouvoir etre honteuse confuse en colère
haineuse attristée
désappointée pleine de ressentiment esseulée
craintive figée dégoûtée
impuissante piégée en douleur
embarrassée effrayée parce que j' y droit au mème titre que tout etre.
Amour et acceptation, je n'ai pas envie de les accorder à tout le monde sous prétexte que c' est plus louable.
Flybird, je respecte ta parole. Tu as tout à fait le droit de rester dans cet océan sombre de douleur. Pourvu qu'elle ne t'accable pas trop!
je suis d'accord qu'on n'a pas à pardonner l'impardonnable. Surtout lorsque ceux qui ont agit, ont disparu à leur tour.
La reconnaissance des fautes, l'expiation des descendants (je crois que tu sais de quoi je veux parler)peut permettre, à mon sens,de participer au devoir de mémoire. Encore une ouverture sur comment éviter le "négationnisme".
ceci est un débat intéressant...
Chère Astrale,
La négation d’un génocide (Shoah, Génocide arménien, Rwanda, etc.)ne détruira jamais la mémoire, les témoins de ces horreurs et qui les ont vécus en tant qu' acteur ou spectateur, qu' ils soient encore vivant ou mort ne seront jamais oubliés car la politique négationniste a largement oeuvrée pour faire taire les témoins gènant à la vérité, qu' importe, le juste vielle sur la mémoire et personne n'est dupe, nous savons et si je fais preuve de ceptisisme sur une existence divine je ne douterais jamais que de telles horreurs aient existé et existe encore car c' est un devoir pour honorer ceux qui ont été torturé,tué, bafoué, humilié dans leur chair et dans leur dignité.
La reconnaisance des fautes et l' expiation des descendants ne suffit pas à mes yeux à pardonner mais c' est un geste peut être dérisoire sur le fond mais sur la forme, je crois qu' il permettrait en effet au delà du pardon à verser des milliers de larmes,oui,nous pourrions pleurer enfin et nous laisser bercé par cet ocean de larmes et peut être,peut être permettre aux âmes de trouver un sens et au delà de ce sens une paix qu' ils ont si durement payé.
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