mercredi 7 novembre 2007

Art conceptuel...

"Leonard de Vinci l’affirma déjà au XVème siècle, l’art est « Cosa mentale », chose mentale. Cinq siècles après ce postulat, des artistes posèrent le primat du concept face à la réalisation de l’œuvre et au savoir-faire de l’artiste. L’œuvre devint le témoignage d’une idée. Née officiellement dans les années 1960, la tendance conceptuelle perdure aujourd’hui, affichant un ton neutre et des messages se voulant clairs".

Quand je conçois ma peinture, je n'en suis pas à la recherche de l'expression d'une idée précise.
L'idée ne passe pas par la verbalisation, elle s'étale sur la toile et prend forme.
Curieuse alchimie des mélanges du fusain, de la rugosité de la toile, de sa blancheur, de la texture des matières utilisées, de l'épaisseur et la sensation que procure le mouvement lors de l'étalement de la pâte, de la couleur qui étincelle ensuite sous les caresses du pinceau, les frottements de la brosse, de l'odeur de l'essence et de l'huile...
Le message sera -t-il clair? Je ne sais pas, cela ne m'intéresse guère...je ne suis pas dans la maitrise de ce qui peut bien se dégager de la toile. Je l'offre à la lecture, au ressenti..pourvu que cela existe.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Beau témoignage à propos de ta peinture Marie !

paradox a dit…

L'huile de lin, quel délice ! A elle seule, à son odeur, elle donne envie de peindre, une envie qui ressemble à de la faim.

L'acrylique, c'est beaucoup moins agréable à sentir, mais beaucoup plus malléable : le geste peut rester figé rapidement, et les "erreurs" du pinceau ou de la brosse s'impriment et vibrent et peuvent être fort utile pour l'expression.