jeudi 26 juin 2008
L'héroïne sage...
Elle avait un peu digéré toutes ces semaines passées à attendre la fin d’un cycle.
Les éléments sont-ils ronds, ou s’enroulent-ils en spirales?
La spirale l’avait toujours intriguée, comme une fuite vers l'au delà, comme un espace inexpliqué qui se passe de commentaires, hypnotique...comme une issue transparente, irréelle.
Ses tensions intérieures lâchaient prise.
Elle ne voulait pas sombrer.
Peur de se laisser enfoncer et de ne pouvoir même toucher le fond.
Peur de ne pas pouvoir remonter...sa hantise de toujours.
Elle préférait se montrer forte, résistante. Elle avait tenu bon, pendant toutes ces semaines où elle s’était sentie loup, elle aussi pour ne pas subir les morsures.
L’Homme a se penchant naturel de renier celui qui quitte la meute; le renier, voire le pourchasser. Elle avait déployé une énergie infinie, presque inconsciente à maintenir un équilibre que son départ prévu avait perturbé. Mais elle devait partir, fuir, quitter cet environnement de plus en plus insupportable. Le monde de l’hôpital devenait étouffant, comme une grosse guimauve insalubre caractérisée par sa pauvreté d’âme et sa misère morale...
Son goût pour les arts la pénétrait et la soutenait. Elle aimait peindre. Elle avait toujours dessiné et peint. C’était dans ses veines.. incontournable, évident.
Elle sentait venir la métamorphose. Cela ne l’effrayait pas, mais l'inquiétait tout de même. Elle savait que le temps viendrait où elle pourrait enfin se consacrer à l’expression de son art, mais ce temps se contractait.
“ La vie passe, et le temps perdu ne se rattrape pas“.
Elle devait changer, ou plutôt accepter ce changement qui s’opérait en elle. De toute façon, quelque soit le temps que cela prendrait, plus rien ne pouvait être comme avant.
Les relations entre les êtres lui paraissaient souvent faussées par la mauvaise foi, les faux semblants, l’hypocrisie, le manque de courage, au point qu’elle avait l’impression qu’elle en avait perdu elle même sa franchise. Pourtant, elle osait le plus souvent dire ses sentiments, son ressenti, car elle savait que les quiproquos, les non-dits sont plus angoissants et générateurs de conflits que la parole saine et directe. Mais elle savait que cela n’était pas toujours possible, ou permis. L’autre ne peut parfois plus rien entendre, ou ne le veut pas.
Après les paroles, le silence...
Le silence, elle l’acceptait lorsque celui-ci venait à point nommé, c’est à dire quand les mots avaient été justes, sincères, honnêtes. Elle voulait toujours des explications claires, car les mots sont des pièges. Ils rusent, ils compliquent à merveille une relation, quand ils sont triturés. Pourtant, quelle ambivalence, elle adorait aussi les jeux de mots...en fait elle avait remarqué que les mots disaient sans dire, et exprimait d’une certaine façon, la partie immergée de chacun: l’inconscient .
Le silence, elle l’appelait quand il venait nourrir la relation, comme un gros oreiller douillet dans un lit de jouissance; le silence, elle savait l’apprécier à sa juste valeur. Le silence remplit l’espace entre deux notes et leur donne tout le relief dont elles se nourrissent pour s’épanouir...le silence donne le rythme...
Elle s’enfonça au plus profond celui-ci jusqu’à le trouver insupportable. Elle prit son téléphone et le ralluma.
mercredi 25 juin 2008
l'héroïne nage
L’aube naissant l’avait éveillée tôt. Elle qui aimait se prélasser dans ses draps d’habitude, se leva d’un bon. Elle n’avait pas envie de sentir ses pensées prendre le pas sur cette énergie nouvelle qu’elle sentait ce matin là. Pourtant son esprit fut rapidement encombré de multiples songes un peu mêlés et confus. Elle décida de ne pas lutter...après avoir avalé en hâte son bol de café au lait, elle occupa une bonne partie de sa journée à essayer d’adoucir cette mélancolie qui s’emparait à nouveau d’elle.
Dans l 'après midi, alors que le soleil commençait à décliner, elle enfila son maillot de bain et s’installa sur la plage.
Matteo, un enfant italien de 3 ans s’était approché d’elle en souriant. Il l’avait appelé mama...le père amusé avait repris son fils en lui expliquant que cette dame n’était pas sa maman...elle l’avait regardé sans doute avec amusement et en souriant. L’enfant avait insisté...elle lui avait caressé les cheveux en dodelinant de la tête. L’enfant avait compris son erreur mais fit mine de ne pas céder...il insista encore...le père devint confus...et se trouva presque en faute lorsque son épouse intervint.
Situation cocasse.
Elle plongea alors assez rapidement dans le flot bleu qui la saisit. L’eau était encore un peu fraîche. la saison était en retard. Cette année là, l’été se faisait désirer.
Elle avançait facilement. Personne devant elle, juste l’immensité de la mer. Elle se laissait porter pas l’eau, Les vagues s’amusaient à la bousculer avec régularité. Elle avançait à grandes brassées, Elle passa la langue sur ses lèvres pour goûter le sel.
Elle n’avait plus pied.
L’eau était devenue inquiétante .
Profondeur opaque que les algues noires venait encore assombrir.
Elle ne craignait pas l’eau. Elle savait parfaitement nager. Elle avançait encore, s’éloignant encore plus de la plage bruyante et mouvementée. Les voix s’estompaient, le silence commençait à l’envelopper. Elle entendait juste un léger cliquetis des vagues, même le bruit du déferlement de l’eau sur le bord était étouffé.
Elle souriait au ciel.
C’est à ce moment précis qu’elle se sentit bien.
Loin de tout, loin du tumulte, loin des autres.
Son corps ne faisait plus qu’un avec l’onde. Même l’idée de méduses dont on lui avait parlées, ne l’affolait pas. Elle sentait que rien ne pouvait lui arriver; les méduses danseraient avec elle, évitant de lui inoculer leur venin brûlant.
Elle flottait...
Elle avait épousé la nature.
Elle décida de revenir vers la plage. Là, elle remarqua à quel point le paysage qui s’offrait à sa vue était magnifique: les lauriers roses , les bougainvilliers plus fleuris les uns que les autres, les pins parasols d’un vert ardent.
Elle rentra tranquillement.
Elle décida de couper son téléphone...
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mardi 24 juin 2008
l'héroïne voyage
Elle regardait au loin, les yeux rivés à l’horizon...rien...elle n’apercevait plus rien...
Son corps n’était pas douloureux, elle ne s’en occupait pas. Ou plutôt, elle lui avait enfin redonné sa place. Elle le ménageait.
Des fruits délicieux étaient venu redonner vigueur à son appétit manquant. Elle avait trouvé de la joie à les croquer à pleine bouche.
Assise en face de la mer, sur le sable, elle fixait le rayon lumineux qui se dessinait entre ciel et mer.
Le vide...
Mais non, impossible...
Ses pensées la submergeaient...
Déjà au réveil, elle était envahie de multiples images qui se bousculaient dans sa tête meurtrie.
Des émotions, elle en avait connus ces dernières semaines. Des déchirements, des tiraillements, des frustrations...
Puis elle s’était sentie flouée.
Elle avait tout connu dans ces derniers moments...l’extase heureuse et l’amertume de la trahison.
Après ce vacarme dans lequel elle avait baigné, voilà que tout à coup, elle se retrouvait là, isolée.
Pourquoi n’arrivait-elle pas, comme à son habitude, à dépasser cela?
Pourquoi se sentait-elle sombrer délicatement et imperceptiblement?
Déprimée? Non, ce n’était pas son genre...elle avait connu des situations infiniment plus tristes.
Elle était tourmentée...voilà le terme exact.
Toujours sincère dans sa vie, aimante et douce, elle n’avait eu de cesse d’essayer de donner le meilleur d’elle-même. Elle n’avait de haine pour personne. Elle prônait la non-violence. Elle savait les injustices et les horreurs, mais elle avait envie de vivre pleinement malgré tout et d’être heureuse, sans culpabilité. Elle était blessée quand elle observait ce monde stupide où l’homme s’évertuait à détruire, à salir; elle essayait toujours d’apporter compassion et tendresse aux personnes qui lui témoignaient de la sympathie.
Elle était entière. Quand elle était prête à donner, elle donnait tout, sans réserve, sans calcul, sans arrière-pensée.
Cela effrayait sans doute ...d’ailleurs, elle n’avait que très peu d’amis.
Au fond, c’est ce qu’elle souhaitait.
Des connaissances, oui, elle en avait beaucoup, car elle était plutôt affable et avait le sens de la communication, mais des amis véritables, des êtres qui résonnent avec elle, qui lui font confiance, qui l’aiment en somme, elle en espérait.
Ce soir là, les yeux dans le vague, embrumés de larmes, elle avait le cœur douloureux.
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dimanche 15 juin 2008
samedi 14 juin 2008
Pastime paradise....
They've been spending most their lives
Living in a pastime paradise
They've been spending most their lives
Living in a pastime paradise
They've been wasting most their time
Glorifying days long gone behind
They've been wasting most their days
In remembrance of ignorance oldest praise
Tell me who of them will come to be
How many of them are you and me
Dissipation
Race relations
Consolation
Segregation
Dispensation
Isolation
Exploitation
Mutilation
Mutations
Miscreation
Confirmation...to the evils of the world
They've been spending most their lives
Living in a future paradise
They've been spending most their lives
Living in a future paradise
They've been looking in their minds
For the day that sorrows gone from time
They keep telling of the day
When the savior of love will come to stay
Tell me who of them will come to be
How many of them are you and me
Proclamation
Of race relations
Consolation
Integretion
Verification
Of revelations
Acclamation
World salvation
Vibrations
Stimulation
Confirmation...to the peace of the world
They've been spending most their lives
Living in a pastime paradise
They've been spending most their lives
Living in a pastime paradise
They've been spending most their lives
Living in a future paradise
They've been spending most their lives
Living in a future paradise
We've been spending too much of our lives
Living in a pastime paradise
Let's start living our lives
Living for the future paradise
Praise to our lives
Living for the future paradise
Shame to anyones lives
Living in the pastime paradise
Living in a pastime paradise
They've been spending most their lives
Living in a pastime paradise
They've been wasting most their time
Glorifying days long gone behind
They've been wasting most their days
In remembrance of ignorance oldest praise
Tell me who of them will come to be
How many of them are you and me
Dissipation
Race relations
Consolation
Segregation
Dispensation
Isolation
Exploitation
Mutilation
Mutations
Miscreation
Confirmation...to the evils of the world
They've been spending most their lives
Living in a future paradise
They've been spending most their lives
Living in a future paradise
They've been looking in their minds
For the day that sorrows gone from time
They keep telling of the day
When the savior of love will come to stay
Tell me who of them will come to be
How many of them are you and me
Proclamation
Of race relations
Consolation
Integretion
Verification
Of revelations
Acclamation
World salvation
Vibrations
Stimulation
Confirmation...to the peace of the world
They've been spending most their lives
Living in a pastime paradise
They've been spending most their lives
Living in a pastime paradise
They've been spending most their lives
Living in a future paradise
They've been spending most their lives
Living in a future paradise
We've been spending too much of our lives
Living in a pastime paradise
Let's start living our lives
Living for the future paradise
Praise to our lives
Living for the future paradise
Shame to anyones lives
Living in the pastime paradise
vendredi 13 juin 2008
rose...
jeudi 12 juin 2008
Hôpital
Mardi j'ai fait grêve...ça ne m'était pas arrivé depuis ma sortie d'école de sage-femme...donc un bon nombre d'années. J'ai donc déserté mon service, après avoir rempli ma mission du jour(indéplaçable faute de disponibilité de rendez-vous), une dizaine de consultations prénatales(échographies).Pour le reste(travail administratif) rien d'urgentissime Alors, dès 14h30, out!
3 heures de retenue sur salaire.
Grêve peu suivie, faut toujours que je sois en décalage...
Les hôpitaux sont en faillite, le saviez-vous?
Tout va être privatisé, la santé coute trop cher...on revient au système de :t'as de l'argent tu peux avoir une chambre seule, t'en as pas, tant pis pout toi. le programme: humanisaton des hôpitaux est laissé de côté. J'apprends depuis quelque temps que les patients, ne sont plus des patients, mais des CLIENTS...super...la santé n'a pas de prix mais elle a un coût! WWaaaaouh! quelle trouvaille!
Hé bien, c'est cuit, non, il faut rentabiliser,
soigner? c'est accessoire.
Enfin, si vous souhaiter finir vos jours et avoir accès à des soins, je vous conseille de vivre dans une grande ville, non loin d'un CHU, et de prévoir votre budget santé...
Bon courage!
3 heures de retenue sur salaire.
Grêve peu suivie, faut toujours que je sois en décalage...
Les hôpitaux sont en faillite, le saviez-vous?
Tout va être privatisé, la santé coute trop cher...on revient au système de :t'as de l'argent tu peux avoir une chambre seule, t'en as pas, tant pis pout toi. le programme: humanisaton des hôpitaux est laissé de côté. J'apprends depuis quelque temps que les patients, ne sont plus des patients, mais des CLIENTS...super...la santé n'a pas de prix mais elle a un coût! WWaaaaouh! quelle trouvaille!
Hé bien, c'est cuit, non, il faut rentabiliser,
soigner? c'est accessoire.
Enfin, si vous souhaiter finir vos jours et avoir accès à des soins, je vous conseille de vivre dans une grande ville, non loin d'un CHU, et de prévoir votre budget santé...
Bon courage!
lundi 9 juin 2008
Patience
* La patience est un arbre dont les racines sont amères et les fruits savoureux. - (proverbe arabe)
Je ne sais si patience et passion sont des mots de même racine éthymologique...patio, en latin, "je souffre"...alors qu'ils semblent si éloignés l'un de l'autre.
La patience de Lévinas est une patience qui attend, mais dont l'attente n'est portée par aucune volonté, qui est contingente. C'est une forme d'ouverture sur l'inattendu, ce que Lévinas désigne par la formule de « responsabilité pour autrui. »
La méditation procède d'un abandon de toute attente, le but à atteindre étant précisement celui d'un calme intérieur où l'attente, le désir, l'agitation, bref le futur et la projection personnelle sont oubliés. La patience est suscitée, volontairement ou non, et elle s'exerce de façon consciente comme une réponse à un désir. (pioché dans wiki)
la patience est un ferment, un baume qui enveloppe le soi et qui empêche la tourmente, pris au sens de tempête intérieure. Il balise l'oeil du cyclone et le guide. (de moi, lol)
Je ne sais si patience et passion sont des mots de même racine éthymologique...patio, en latin, "je souffre"...alors qu'ils semblent si éloignés l'un de l'autre.
La patience de Lévinas est une patience qui attend, mais dont l'attente n'est portée par aucune volonté, qui est contingente. C'est une forme d'ouverture sur l'inattendu, ce que Lévinas désigne par la formule de « responsabilité pour autrui. »
La méditation procède d'un abandon de toute attente, le but à atteindre étant précisement celui d'un calme intérieur où l'attente, le désir, l'agitation, bref le futur et la projection personnelle sont oubliés. La patience est suscitée, volontairement ou non, et elle s'exerce de façon consciente comme une réponse à un désir. (pioché dans wiki)
la patience est un ferment, un baume qui enveloppe le soi et qui empêche la tourmente, pris au sens de tempête intérieure. Il balise l'oeil du cyclone et le guide. (de moi, lol)
samedi 7 juin 2008
mercredi 4 juin 2008
Pablo...
Si l'on sait exactement ce qu'on va faire, à quoi bon le faire ?
[ Pablo Picasso ]
Quand peinture rime avec aventure. Laisser son coeur flotter, se mettre face à la toile, poser le mouvement sur l'inconnu, ne pas avoir peur...
[ Pablo Picasso ]
Quand peinture rime avec aventure. Laisser son coeur flotter, se mettre face à la toile, poser le mouvement sur l'inconnu, ne pas avoir peur...
mardi 3 juin 2008
chemin
La compréhension du monde passe aussi par le décryptage de nos propres faiblesses ou traits de caractères, et de nos qualités.
Notre pire ennemi est parfois en nous-même.
Acceptant nos points faibles, c'est à dire en les ayant définis, puis reconnus, chacun de nous peut ensuite travailler à maitriser ces parties là, qui font partie intégrante de notre relation à l'autre.
Le chemin de la connaissance, passe avant tout par le chemin de la connaissance de soi. Rien de nouveau sous le soleil...et pourtant, même sachant cela, ne voit-on pas souvent à quel point chacun d'entre-nous se laisse engluer dans son histoire personnelle.
Se connaitre soi, c'est essentiel...mais après, la vie, la liberté vraie, c'est de se tourner vers l'Autre, l'aimer dans sa diversité, l'accepter tel qu'il est, comme l'on accepte ses propres faiblesses. Ne pas juger. Ne pas se fier aux apparences. S'appuyer sur son ressenti. Chercher à com-prendre.
Bien à vous.
Notre pire ennemi est parfois en nous-même.
Acceptant nos points faibles, c'est à dire en les ayant définis, puis reconnus, chacun de nous peut ensuite travailler à maitriser ces parties là, qui font partie intégrante de notre relation à l'autre.
Le chemin de la connaissance, passe avant tout par le chemin de la connaissance de soi. Rien de nouveau sous le soleil...et pourtant, même sachant cela, ne voit-on pas souvent à quel point chacun d'entre-nous se laisse engluer dans son histoire personnelle.
Se connaitre soi, c'est essentiel...mais après, la vie, la liberté vraie, c'est de se tourner vers l'Autre, l'aimer dans sa diversité, l'accepter tel qu'il est, comme l'on accepte ses propres faiblesses. Ne pas juger. Ne pas se fier aux apparences. S'appuyer sur son ressenti. Chercher à com-prendre.
Bien à vous.
dimanche 1 juin 2008
Pour un ami anonyme...
Spéciale dédicace pour mon ami anonyme qui n'a peut être pas encore fait l'effort de lire Ariaga, voilà un magnifique article d'elle (parmi d'autres) qui devrait l'intéresser...
Je reviendrai certainement bientôt, enfin, peut-être, ici...
Je suis "débordée" en ce moment...
Après la poussière d'étoile, serais-je juste une "étoile"...filante?
Bien à vous.
Je reviendrai certainement bientôt, enfin, peut-être, ici...
Je suis "débordée" en ce moment...
Après la poussière d'étoile, serais-je juste une "étoile"...filante?
Bien à vous.
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